La plupart des quotidiens ont fait cas dans leur parution d’hier mardi 17 mars 2009 de l’acceptation par Mme Gbagbo de se faire auditionner par le juge Patrick Ramaël à Abidjan dans l’affaire de la disparition du journaliste canadien Guy-André Kieffer.
La question que l’on se pose, c’est pourquoi maintenant que la Première Dame accepte de se faire entendre alors que c’est depuis le 8 juillet 2008 qu’elle aurait reçu la convocation du juge français Patrick Ramaël ou du moins l’a appris par voie de presse. En réalité, il s’agit bel et bien de l’entendre et l’inculper pour pouvoir mettre la pression sur son époux le président de la République Laurent Gbagbo. En tout cas, la France a décidé, à travers l’inculpation de la présidente du groupe parlementaire FPI, de passer à la vitesse supérieure pour montrer aux deux signataires de l’accord de Ouagadougou en l’occurrence Gbagbo et Soro qu’ils ne sont pas intouchables. En vérité, l’audition de Mme Gbagbo est une pression que la France exerce sur Laurent Gbagbo. Au-delà de ce fait, le pays de Sarkozy veut, à travers la disparition de Guy-André Kieffer qui est un Blanc, mettre en garde les autorités ivoiriennes sur les dérives policières vers la période électorale, et surtout contre tout assassinat des opposants. La France veut inviter le président de la République à donner dos aux massacres des militants de l’opposition. Le processus électoral oblige, la France entend exercer des pressions sur Gbagbo et Soro pour qu’ils organisent rapidement les élections. Ainsi donc la menace d’inculpation de Mme Gbagbo et du ministre Bouabré, sera comme une épée de Damoclès suspendue sur les têtes.
T.A.B
La question que l’on se pose, c’est pourquoi maintenant que la Première Dame accepte de se faire entendre alors que c’est depuis le 8 juillet 2008 qu’elle aurait reçu la convocation du juge français Patrick Ramaël ou du moins l’a appris par voie de presse. En réalité, il s’agit bel et bien de l’entendre et l’inculper pour pouvoir mettre la pression sur son époux le président de la République Laurent Gbagbo. En tout cas, la France a décidé, à travers l’inculpation de la présidente du groupe parlementaire FPI, de passer à la vitesse supérieure pour montrer aux deux signataires de l’accord de Ouagadougou en l’occurrence Gbagbo et Soro qu’ils ne sont pas intouchables. En vérité, l’audition de Mme Gbagbo est une pression que la France exerce sur Laurent Gbagbo. Au-delà de ce fait, le pays de Sarkozy veut, à travers la disparition de Guy-André Kieffer qui est un Blanc, mettre en garde les autorités ivoiriennes sur les dérives policières vers la période électorale, et surtout contre tout assassinat des opposants. La France veut inviter le président de la République à donner dos aux massacres des militants de l’opposition. Le processus électoral oblige, la France entend exercer des pressions sur Gbagbo et Soro pour qu’ils organisent rapidement les élections. Ainsi donc la menace d’inculpation de Mme Gbagbo et du ministre Bouabré, sera comme une épée de Damoclès suspendue sur les têtes.
T.A.B