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Bourse Publié le mercredi 25 mars 2009 | Nord-Sud

10 ans après sa création - La Brvm : 36 sociétés cotées à 3.000 milliards Fcfa

C’est sous fond de crise financière internationale qui s’est muée en une crise économique que la Bourse régionale des valeurs mobilières et la Dépositaire centrale-Banque de règlement (Brvm /Dc-Br) ont ouvert la double cérémonie de commémoration du 10ème anniversaire et de la 2ème édition des Palmes de la bourse. Le Pca de la Brvm Tiémoko Yadé Coulibaly, s’est réjoui des performances réalisées malgré la récession économique qu’ont entraînée les subprimes. «Nous avons bénéficié de nouveaux investisseurs. Aujourd’hui la Brvm est fière d’aligner une capitalisation boursière de 3.000 milliards de Fcfa pour 36 sociétés cotées. A l’heure des turbulences financières, il reste convaincu que les marchés financiers demeureront au cœur du développement des nations. Mais l’outil mis en place doit parfaitement s’adapter. « Nous devons accroître notre visibilité. Nous avons connu un démarrage difficile mais nous sommes maintenant opérationnel », a soutenu M. Tiémoko Yadé. Avant de rappeler les différentes étapes qui ont jalonné le parcours de la Brvm-Dc/Br. Selon lui, l’objectif assigné (au démarrage des activités en septembre 1998) était de contribuer au financement à moyen et long termes de l’économie par une mobilisation des ressources régionales et internationales et servir d’instrument d’intégration régionale en offrant à tous les acteurs économiques, un ensemble uniforme augmentant les capacités de chacun et en modernisant une péréquation des ressources. «L’inscription chaque année de cinq sociétés nouvelles, s’ajoutant à l’engagement pris par les Etats d’opérer à la privatisation de sociétés publiques par la bourse, était le gage d’un développement rapide », a-t-il déploré. Malheureusement les privatisations annoncées par les pays de l’union n’ont pas été réalisées, la conjoncture générale s’est accentuée, le secteur privé a été confronté à des difficultés, les problèmes politiques ont affecté la plupart des Etats et ont contribué a freiné le lancement de la Brvm. Après deux années de fonctionnement les investissements qui avaient été réalisés, se sont révélés surdimensionnés et les pertes cumulées ont atteint 2, 4 milliards de Fcfa représentant quasiment 80% du capital investi par les opérateurs économiques. «Le doute s’est véritablement installé et il fallait réagir rapidement. Depuis 2003 la Brvm a réussi à effacer l’endettement et s’apprête après une réduction du capital de 80%, à procéder à une remise à plat pour permettre aux actionnaires de retrouver le niveau initial de leur apport», a expliqué le Pca. Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, la crise financière aura inévitablement des répercussions sur les économies de la région à travers la baisse de la demande et la contraction de l’investissement direct. Mais pour lui, le marché financier reste important et doit être performant pour les Etats de l’Uemoa appelés à y lever des fonds pour financer leur gap de trésorerie, le système bancaire traditionnel ayant montré ses limites. «La Côte d’Ivoire a collecté 756, 870 milliards sur le marché des titres entre 1999 et 2008 à travers 19 obligations. Il faut lever les multiples obstacles par le projet de développement du marché financier régional qui prévoit l’harmonisation de la fiscalité des valeurs mobilières, la revue de la tarification et la mise en place d’un marché hypothécaire », a indiqué Charles Diby Koffi avant de préciser que l’Etat ivoirien continuera de poursuivre l’assainissement du cadre macroéconomique. Une visite des stands a clôturé à la cérémonie, mais les journées prennent fin demain.

C.C.E
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