Les entrepreneurs membres de l'Union nationale des entrepreneurs libres de Côte d'Ivoire (UNELCI) qui observent, depuis lundi dernier, une grève de la faim devant les locaux du Comité national de pilotage de redéploiement de l'administration (CNPRA), ont décidé de la suspension de leur mot d'ordre. Cette décision a été prise dans la nuit du samedi 28 mars dernier, après des débats très houleux. Finalement, grâce au président de cette union, Ernest Agbaméné Béhi, et son équipe, qui ont su faire garder raison aux entrepreneurs, le mot d'ordre a été suspendu pour 72 heures. Délai accordé à la direction du CNPRA et au ministère de l'Economie et des Finances qui avaient entamé des négociations avec les grévistes, pour satisfaire leurs revendications.
“Nous sommes des Ivoiriens, nous aimons notre pays. C'est pour cela que nous avons fait des sacrifices en réhabilitant les édifices de l'Etat en zone CNO. Mais quand il y a injustice, il faut le faire savoir. C'est pour cela que nous avons manifesté sans violence. Nous ne voulons pas engager un bras de fer avec les pouvoirs publics. C'est pourquoi lorsqu'ils nous ont demandé de suspendre notre grève, nous l'avons fait”, a expliqué le président de l'UNELCI. Avant d'ajouter : “Ceux qui sont au pouvoir sont nos frères. Nous appartenons à la même Côte d'Ivoire. Nous leur faisons confiance et espérons qu'ils vont nous aider à retrouver notre dignité devant nos créanciers”.
Le CNPRA reste devoir plus de 900 millions FCFA aux entrepreneurs membres de l'UNELCI. Après de nombreuses tentatives de recouvrements de leurs créances qui ont été vaines, leur union a déposé un préavis de grève auprès du secrétariat exécutif du CNPRA. Le lundi 23 mars dernier, une grève de la faim a donc démarré pour une période illimitée.
Koné Modeste:Konemo2002@yahoo.fr
“Nous sommes des Ivoiriens, nous aimons notre pays. C'est pour cela que nous avons fait des sacrifices en réhabilitant les édifices de l'Etat en zone CNO. Mais quand il y a injustice, il faut le faire savoir. C'est pour cela que nous avons manifesté sans violence. Nous ne voulons pas engager un bras de fer avec les pouvoirs publics. C'est pourquoi lorsqu'ils nous ont demandé de suspendre notre grève, nous l'avons fait”, a expliqué le président de l'UNELCI. Avant d'ajouter : “Ceux qui sont au pouvoir sont nos frères. Nous appartenons à la même Côte d'Ivoire. Nous leur faisons confiance et espérons qu'ils vont nous aider à retrouver notre dignité devant nos créanciers”.
Le CNPRA reste devoir plus de 900 millions FCFA aux entrepreneurs membres de l'UNELCI. Après de nombreuses tentatives de recouvrements de leurs créances qui ont été vaines, leur union a déposé un préavis de grève auprès du secrétariat exécutif du CNPRA. Le lundi 23 mars dernier, une grève de la faim a donc démarré pour une période illimitée.
Koné Modeste:Konemo2002@yahoo.fr