Le Patriote : A quelques jours du 7ème Congrès Ordinaire de l’UNJCI, Quelles sont les dispositions prises pour faire élire votre candidat au soir du dimanche 5 avril à la fin des assises ?
Brou Presthone : Merci au Patriote qui nous permet de nous adresser à tous les journalistes ivoiriens à quelques jours du septième Congrès de l’UNJCI. La liste Union Solidarité et Expérience conduite par Criwa Zéli est presque prête, parce que en matière d’élection, on n’est jamais prêt, il faut attendre jusqu’au décompte final. Nous avons sillonné toutes les rédactions, nous avons fait du corps à corps d’un journaliste à un autre, nous leur avons expliqué le bien fondé de la candidature de Criwa Zéli à la présidence du Conseil exécutif de l’UNJCI. La liste est composée d’hommes et femmes d’expérience, qui connaissent mieux l’UNJCI, qui ont travaillé auprès des aînés comme le regretté Diégou Bailly, Dan Moussa, Zio Moussa…Ces derniers ayant pris leur retraite vis-à-vis de l’Union, les jeunes que nous sommes, avons bien appris à leurs côtés et c’est avec cette expérience que nous prenons la relève. Beaucoup d’entre nous, avons travaillé avec la génération Amos Béonaho, César Etou, et bien d’autres, qui s’en va. Alors, nous attendons que les journalistes viennent voter pour la liste Criwa afin que nous mettions en œuvre tout ce qu’il a mis en œuvre pour les journalistes, tels que "le Fonds de solidarité", "le plan immobilier" avec un logement décent pour chaque journaliste, "une assurance maladie"…
L.P : Au-delà du potentiel humain, quels sont les autres atouts de la liste Criwa ?
B.P : Les atouts sont connus. La tête de liste, Criwa lui- même, il capitalise une expérience de plus de dix ans au sein de l’UNJCI. L’autre atout majeur de la liste Criwa, c’est le programme d’actions qui se décline en douze (12) points. Entre autres, la revalorisation du journaliste ivoirien, c’est-à-dire, faire en sorte que le journaliste ivoirien sorte du ghetto salarial ; que la Convention collective soit effectivement appliquée à partir de juin prochain. Nous devons avoir la vocation du sommet, nous devons bien vivre. Nous allons aussi accroître la formation, nous avons déjà pris des contacts avec nos partenaires et certaines représentations diplomatiques. En novembre dernier déjà, j’étais au Kenya dans le cadre de la mise en place de la Fédération des journalistes africains, nous avons tissé des rapports avec la fédération Internationale des Journalistes (FIJ), l’Union des Journalistes de l’Afrique de l’Ouest (UJAO). Si Criwa et sa liste passent, toutes ces structures sont prêtes à nous aider à former les journalistes, à renforcer les capacités de nos formateurs aussi et surtout donner les rudiments aux jeunes qui embrassent le métier afin qu’ils soient aguerris à l’éthique et la déontologie. C’est cela notre combat.
L.P : Seuls deux candidatures ont été retenues, celles de Criwa Zéli et Inza Kigbafory. Celle de David Mobio a été invalidée. Le staff de Inza vous accuse d’être juge et partie. Egalement il est fait cas d’incompréhension entre vous et le ministre de la Communication qui souhaitait voir tous les candidats soumis au vote. Qu’en dites- vous ?
B.P : Notre position est claire ! C’est une élection d’une union et non une élection nationale. Dans le fonctionnement de notre union, c’est le Conseil exécutif qui a pour missions d’organiser le congrès et ce sont les membres de l’UNJCI qui siègent dans le comité d’organisation du congrès. Qu’à cela ne tienne, pour rassurer les uns et les autres, le comité d’organisation leur a fait des faveurs, en déphasage avec les textes, d’accorder trois places à la liste Inza afin que ceux-ci siègent dans le comité d’organisation. Ce n’est pas le comité d’organisation qui fait gagner des élections ! Il a tout simplement pour rôle de loger les congressistes et veiller au bon déroulement des travaux. Le monde des journalistes est un monde intellectuel, qu’on ne se fasse pas du mauvais sang pour rien.
Concernant le ministre de tutelle, il n’y a pas de problème majeur avec le ministère de la Communication. Nous n’avons pas à être en conflit avec la tutelle. Nous, nous nous en tenons aux décisions du Conseil d’Administration qui, selon nos textes, est habilité à recevoir et valider les candidatures. C’est ce Conseil qui a validé les deux candidatures, nous pensons qu’il n’y a plus de débat.
Par Jean- Antoine Doudou
Brou Presthone : Merci au Patriote qui nous permet de nous adresser à tous les journalistes ivoiriens à quelques jours du septième Congrès de l’UNJCI. La liste Union Solidarité et Expérience conduite par Criwa Zéli est presque prête, parce que en matière d’élection, on n’est jamais prêt, il faut attendre jusqu’au décompte final. Nous avons sillonné toutes les rédactions, nous avons fait du corps à corps d’un journaliste à un autre, nous leur avons expliqué le bien fondé de la candidature de Criwa Zéli à la présidence du Conseil exécutif de l’UNJCI. La liste est composée d’hommes et femmes d’expérience, qui connaissent mieux l’UNJCI, qui ont travaillé auprès des aînés comme le regretté Diégou Bailly, Dan Moussa, Zio Moussa…Ces derniers ayant pris leur retraite vis-à-vis de l’Union, les jeunes que nous sommes, avons bien appris à leurs côtés et c’est avec cette expérience que nous prenons la relève. Beaucoup d’entre nous, avons travaillé avec la génération Amos Béonaho, César Etou, et bien d’autres, qui s’en va. Alors, nous attendons que les journalistes viennent voter pour la liste Criwa afin que nous mettions en œuvre tout ce qu’il a mis en œuvre pour les journalistes, tels que "le Fonds de solidarité", "le plan immobilier" avec un logement décent pour chaque journaliste, "une assurance maladie"…
L.P : Au-delà du potentiel humain, quels sont les autres atouts de la liste Criwa ?
B.P : Les atouts sont connus. La tête de liste, Criwa lui- même, il capitalise une expérience de plus de dix ans au sein de l’UNJCI. L’autre atout majeur de la liste Criwa, c’est le programme d’actions qui se décline en douze (12) points. Entre autres, la revalorisation du journaliste ivoirien, c’est-à-dire, faire en sorte que le journaliste ivoirien sorte du ghetto salarial ; que la Convention collective soit effectivement appliquée à partir de juin prochain. Nous devons avoir la vocation du sommet, nous devons bien vivre. Nous allons aussi accroître la formation, nous avons déjà pris des contacts avec nos partenaires et certaines représentations diplomatiques. En novembre dernier déjà, j’étais au Kenya dans le cadre de la mise en place de la Fédération des journalistes africains, nous avons tissé des rapports avec la fédération Internationale des Journalistes (FIJ), l’Union des Journalistes de l’Afrique de l’Ouest (UJAO). Si Criwa et sa liste passent, toutes ces structures sont prêtes à nous aider à former les journalistes, à renforcer les capacités de nos formateurs aussi et surtout donner les rudiments aux jeunes qui embrassent le métier afin qu’ils soient aguerris à l’éthique et la déontologie. C’est cela notre combat.
L.P : Seuls deux candidatures ont été retenues, celles de Criwa Zéli et Inza Kigbafory. Celle de David Mobio a été invalidée. Le staff de Inza vous accuse d’être juge et partie. Egalement il est fait cas d’incompréhension entre vous et le ministre de la Communication qui souhaitait voir tous les candidats soumis au vote. Qu’en dites- vous ?
B.P : Notre position est claire ! C’est une élection d’une union et non une élection nationale. Dans le fonctionnement de notre union, c’est le Conseil exécutif qui a pour missions d’organiser le congrès et ce sont les membres de l’UNJCI qui siègent dans le comité d’organisation du congrès. Qu’à cela ne tienne, pour rassurer les uns et les autres, le comité d’organisation leur a fait des faveurs, en déphasage avec les textes, d’accorder trois places à la liste Inza afin que ceux-ci siègent dans le comité d’organisation. Ce n’est pas le comité d’organisation qui fait gagner des élections ! Il a tout simplement pour rôle de loger les congressistes et veiller au bon déroulement des travaux. Le monde des journalistes est un monde intellectuel, qu’on ne se fasse pas du mauvais sang pour rien.
Concernant le ministre de tutelle, il n’y a pas de problème majeur avec le ministère de la Communication. Nous n’avons pas à être en conflit avec la tutelle. Nous, nous nous en tenons aux décisions du Conseil d’Administration qui, selon nos textes, est habilité à recevoir et valider les candidatures. C’est ce Conseil qui a validé les deux candidatures, nous pensons qu’il n’y a plus de débat.
Par Jean- Antoine Doudou