PARIS - Les enfants du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, enlevé le 16 avril 2004 à Abidjan, ont demandé mercredi dans une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy d`intervenir auprès des autorités ivoiriennes afin de "faire enfin émerger la vérité".
Dans cette lettre également signée par le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Jean-François Julliard et des membres de comités de soutien, les enfants du journaliste disent de ne plus avoir "la certitude que ce dossier soit encore une +priorité pour la France+", cinq ans après sa disparition.
"Vous portez plus que jamais nos espoirs de connaître la vérité sur le sort de Guy-André Kieffer", écrivent-ils au président. "Nous vous demandons (...) de replacer ce dossier parmi vos priorités en intervenant auprès des autorités ivoiriennes pour qu`elles mettent tout en oeuvre pour faire enfin émerger la vérité".
Peu après son accession à l`Elysée, le président de la République avait reçu le 22 août 2007 la famille du journaliste et assuré qu`il faisait du dossier une priorité.
Or, relèvent les signataires, les juges d`instruction chargés de l`enquête à Paris, "se heurtent à d`innombrables obstacles, compte tenu des personnalités ivoiriennes citées dans le dossier".
Simone Gbagbo, la femme du président ivoirien Laurent Gbagbo, a ainsi refusé à plusieurs reprises de déférer à des convocations des magistrats qui souhaitaient l`entendre comme témoin. Tout comme le ministre d`Etat chargé du Plan et du Développement, Paul-Antoine Bouhoun Bouabré.
Mme Gbagbo a annoncé mi-mars qu`elle acceptait d`être entendue, mais uniquement à Abidjan.
De leur côté, les parties civiles considèrent dans leur lettre à M. Sarkozy qu`un "signe fort" serait donné avec "la mise à la disposition de la justice française du principal témoin, Michel Legré".
Journaliste indépendant franco-canadien enquêtant notamment sur des malversations dans la filière cacao en Côte d`Ivoire, Guy-André Kieffer a été enlevé à Abidjan par un commando d`hommes armés. Selon les enquêteurs français, l`enlèvement a eu lieu alors qu`il avait rendez-vous avec Michel Legré, beau-frère de Simone Gbagbo.
Dans cette lettre également signée par le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Jean-François Julliard et des membres de comités de soutien, les enfants du journaliste disent de ne plus avoir "la certitude que ce dossier soit encore une +priorité pour la France+", cinq ans après sa disparition.
"Vous portez plus que jamais nos espoirs de connaître la vérité sur le sort de Guy-André Kieffer", écrivent-ils au président. "Nous vous demandons (...) de replacer ce dossier parmi vos priorités en intervenant auprès des autorités ivoiriennes pour qu`elles mettent tout en oeuvre pour faire enfin émerger la vérité".
Peu après son accession à l`Elysée, le président de la République avait reçu le 22 août 2007 la famille du journaliste et assuré qu`il faisait du dossier une priorité.
Or, relèvent les signataires, les juges d`instruction chargés de l`enquête à Paris, "se heurtent à d`innombrables obstacles, compte tenu des personnalités ivoiriennes citées dans le dossier".
Simone Gbagbo, la femme du président ivoirien Laurent Gbagbo, a ainsi refusé à plusieurs reprises de déférer à des convocations des magistrats qui souhaitaient l`entendre comme témoin. Tout comme le ministre d`Etat chargé du Plan et du Développement, Paul-Antoine Bouhoun Bouabré.
Mme Gbagbo a annoncé mi-mars qu`elle acceptait d`être entendue, mais uniquement à Abidjan.
De leur côté, les parties civiles considèrent dans leur lettre à M. Sarkozy qu`un "signe fort" serait donné avec "la mise à la disposition de la justice française du principal témoin, Michel Legré".
Journaliste indépendant franco-canadien enquêtant notamment sur des malversations dans la filière cacao en Côte d`Ivoire, Guy-André Kieffer a été enlevé à Abidjan par un commando d`hommes armés. Selon les enquêteurs français, l`enlèvement a eu lieu alors qu`il avait rendez-vous avec Michel Legré, beau-frère de Simone Gbagbo.