Les juges d`instruction parisiens chargés de l`enquête sur la disparition du journaliste Guy-André Kieffer en 2004 doivent se rendre fin avril à Abidjan pour entendre comme témoin Simone Gbagbo, l`épouse du président ivoirien, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Les juges Patrick Ramaël et Nicolas Blot, accompagnés de gendarmes, iront en Côte d`Ivoire entre le 20 et le 24 avril, selon des sources proches du dossier.
Ils doivent auditionner le 23 avril Mme Gbagbo, ainsi que le ministre d`Etat chargé du Plan et du Développement, Paul-Antoine Bohoun Bouabré.
Mme Gbagbo et M. Bohoun Bouabré, qui ont deux fois refusé de déférer à une convocation des magistrats à Paris, ont accepté d`être entendus à Abidjan.
Mme Gbagbo "va être entendue sur place dans le cadre du code de procédure pénal ivoirien qui lui permet d`être assistée d`un avocat", a affirmé à l`AFP Georges Kiejman, l`un des ses avocats, selon lequel sa cliente "ne voit pas en quoi elle est concernée par cette affaire".
Ces auditions, en présence de magistrats ivoiriens, sont toutefois conditionnées à trois autres auditions demandées par les magistrats qui doivent se dérouler dans les jours qui précèdent.
Les juges souhaitent notamment entendre Patrice Bailly, à l`époque chef de la sécurité de la présidence de la République, mis en cause notamment par le beau-frère de Simone Gbagbo, Michel Legré, un mis en examen qui est depuis revenu sur ces déclarations.
Les enquêteurs français ne soupçonnent pas le couple présidentiel ivoirien d`être impliqué directement dans cette affaire, mais certains cadres du régime liés aux milieux d`affaires.
Journaliste franco-canadien indépendant enquêtant sur diverses malversations en Côte d`Ivoire, notamment dans la filière cacao, Guy-André Kieffer a été enlevé le 16 avril 2004 à Abidjan. Il aurait été assassiné par ses ravisseurs. Son corps n`a jamais été retrouvé.
Bernard Kieffer, le frère du journaliste, a affirmé à l`AFP n`attendre "pas grand chose" des auditions de Mme Gbagbo et M. Bohoun Bouabré, qui constituent pour eux un "affichage pour tenter de se débarrasser d`un boulet qui les encombre".
"J`attends plus du volet Bailly dont le nom remonte sans arrêt depuis le début de l`enquête", a-t-il ajouté.
Les juges Patrick Ramaël et Nicolas Blot, accompagnés de gendarmes, iront en Côte d`Ivoire entre le 20 et le 24 avril, selon des sources proches du dossier.
Ils doivent auditionner le 23 avril Mme Gbagbo, ainsi que le ministre d`Etat chargé du Plan et du Développement, Paul-Antoine Bohoun Bouabré.
Mme Gbagbo et M. Bohoun Bouabré, qui ont deux fois refusé de déférer à une convocation des magistrats à Paris, ont accepté d`être entendus à Abidjan.
Mme Gbagbo "va être entendue sur place dans le cadre du code de procédure pénal ivoirien qui lui permet d`être assistée d`un avocat", a affirmé à l`AFP Georges Kiejman, l`un des ses avocats, selon lequel sa cliente "ne voit pas en quoi elle est concernée par cette affaire".
Ces auditions, en présence de magistrats ivoiriens, sont toutefois conditionnées à trois autres auditions demandées par les magistrats qui doivent se dérouler dans les jours qui précèdent.
Les juges souhaitent notamment entendre Patrice Bailly, à l`époque chef de la sécurité de la présidence de la République, mis en cause notamment par le beau-frère de Simone Gbagbo, Michel Legré, un mis en examen qui est depuis revenu sur ces déclarations.
Les enquêteurs français ne soupçonnent pas le couple présidentiel ivoirien d`être impliqué directement dans cette affaire, mais certains cadres du régime liés aux milieux d`affaires.
Journaliste franco-canadien indépendant enquêtant sur diverses malversations en Côte d`Ivoire, notamment dans la filière cacao, Guy-André Kieffer a été enlevé le 16 avril 2004 à Abidjan. Il aurait été assassiné par ses ravisseurs. Son corps n`a jamais été retrouvé.
Bernard Kieffer, le frère du journaliste, a affirmé à l`AFP n`attendre "pas grand chose" des auditions de Mme Gbagbo et M. Bohoun Bouabré, qui constituent pour eux un "affichage pour tenter de se débarrasser d`un boulet qui les encombre".
"J`attends plus du volet Bailly dont le nom remonte sans arrêt depuis le début de l`enquête", a-t-il ajouté.