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Société Publié le samedi 11 avril 2009 | L’intelligent d’Abidjan

L’affaire Elie Hallassou-Satoci pourra-t-elle enfin connaître son épilogue le 30 avril 2009 prochain comme annoncé ?

Le droit sera-t-il dit dans ce conflit où le « Libanais de Gbagbo » a été victime d’un licenciement abusif de la part de son employeur ? En tout cas, ces questions, les Ivoiriens se les posent depuis que la justice a commencé à tergiverser quant au règlement définitif de ce conflit. Qui a d’ailleurs pris des allures d’un véritable règlement de compte. Dans cette affaire, certaines personnalités dont M Dagher, pour des raisons dont on ignore encore, ne cessent de manœuvrer pour faire ombrage à la victime, Elie Elias Hallassou. L’on se souvient que dans le rapport de l’audience du 15 janvier 2009, le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau s’est appuyé sur les témoignages de M Dagher qui ont fait état d’un prétendu abandon de poste de M Elie Hallassou qui avait été proposé pour être affecté au Togo en qualité de directeur commercial. C’est donc sur la base des propos tenus par le conseiller économique et social, que le tribunal a confirmé la thèse d’abandon de poste de M Hallassou. Et pourtant, tout le monde sait que le PV d’abandon de poste établi par la Satoci date d’avril 2008 alors que M Hallassou a été chassé de l’entreprise depuis le 28 juin 2005. Alors question : comment peut-on déclarer qu’un employé a abandonné son poste dans une entreprise trois (3) années après son renvoi de cette structure ? Comment M Roland Dagher a-t-il pu se rendre coupable d’une telle forfaiture, lui qui prétend défendre le Président Laurent Gbagbo tout comme Elie Hallassou lui-même ? Pour quelle raison M Dagher a-t-il accepté de se prêter à un tel jeu ? En plus, dans cette affaire, il est tout de même curieux pour la justice dont le rapport de l’audience du 15 janvier 2009 a fait état de ce que M Hallassou aurait abandonné son poste et que, de ce fait, il n’a été victime d’aucun licenciement abusif alors même que la Satoci n’a dressé son PV de constat que trois années après le licenciement de son employé. Et que le rapport établi par M Guibihi Hubert ci-devant inspecteur du travail est totalement partisan et dirigé contre la victime. D’ailleurs, si tant est que M Hallassou a réellement abandonné son poste pour ses activités politiques, pourquoi alors la Satoci lui a payé le salaire du mois en cours ? Pourquoi la Satoci n’a-t-elle pas suivi la procédure régulière qui est l’avertissement, la suspension et l’exclusion définitive comme le stipule le code du travail ? En réalité, dans cette affaire, le « Libanais de Gbagbo » est victime de la mauvaise foi de la Satoci et surtout de la méchanceté de certaines personnalités du pays. Or, la vérité rattrape toujours le mensonge, même si celui-ci se lève de bonne heure. C’est pourquoi, la justice ne doit pas se rendre complice des errements de certaines personnes et de la mauvaise foi d’une entreprise qui, se basant sur sa puissance financière, veut broyer ses employés. La justice, symbolisée par la balance, ne doit jouer sa crédibilité tout en évitant de prendre fait et cause pour des entreprises qui n’ont aucun respect pour la personne humaine. Nos enquêtes se poursuivent.
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