Bouaké / Appui à la scolarisation en milieu rural

Le contingent pakistanais de l’ONUCI réhabilite l’école de Alèkro

L’école primaire publique d’Alèkro, village du département de Bouaké présente un nouveau visage depuis de 3 avril 2009. Elle a été entièrement rénovée par le contingent pakistanais de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) basé dans ce village.

Hormis ses actions inlassables pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire, l’Onuci marque sa présence par des actions directes en faveur des populations affectées par la crise politico-militaire éclatée le 19 septembre 2002. Le village d’Alèkro vient de bénéficier du fruit de cette politique d’assistance aux populations ivoiriennes sinistrées. L’école primaire de la localité a été entièrement rénovée par le contingent Pakistanais en poste à Alèkro. Après près de 7 mois d’intenses travaux, l’ouvrage a été livré aux populations le 3 avril 2009 par le Général Fernand Amoussou, commandant des forces de l’Onuci. Celui-ci avait à ses côtés pour la circonstance le Brigadier Général Zaffar Ikbal, commandant du secteur Onuci Est, le Colonel Aida Karim, Commandant du Contingent Pakistanais de l’Onuci à Alèkro. Ainsi que le ministre Alain Cocauthrey, fils du village. Lors de la cérémonie de la remise des clés de l’école couplée d’un camp médical qui s’est déroulée sur fond de fête, l’ancien ministre de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, qui n’avait plus revu Alèkro depuis 2002 s’est réjoui de l’action posée en faveur de son village natal. Aussi a-t-il exprimé sa gratitude au contingent pakistanais pour le travail « admirable » abattu en si peu de temps dans le village. « Nous sommes réunis pour célébrer dans la reconnaissance, le fruit de vos efforts, reflet de votre haute technicité, et de votre professionnalisme. Le travail de qualité que vous avez accompli pour le village en si peu de temps n’a pas de prix. En effet vous avez réhabilité l’école du village qui n’en était plus une. Cette école va ainsi ouvrir à nouveau en donnant plein d’espoir à nos enfants et à nos parents. Bien plus, vous donnez là plus de sérénité et

de liberté à nos enfants », a-t-il estimé. Avant de souhaiter que le pacte de solidarité et d’amour scellé entre le village et les agents du contingent pakistanais résiste au temps et à l’acte de ce jour. « J’ose espérer que la cérémonie qui nous réunit ce matin ne mette pas fin à votre séjour parmi nous. Vous êtes tous si attachants », a-t-il ajouté. Pour sa part, le Gl Amoussou qui a été élevé par le ministre Cocauthrey au rang de Chef traditionnel a rassuré que le pacte d’amour et de solidarité scellé va se bonifier.

M.T.T