Les agences spécialisées des Nations unies ont évalué, récemment, les résultats de leurs différents appuis à la relance du développement rural.
Plusieurs groupements féminins ont repris leurs activités à Man grâce aux actions conjointes des agences du système des Nations unies, lesquelles ont procédé en outre à la mise en place d’un projet de cantines scolaires dans le département. Une mission d’évaluation de ces actions de développement a eu lieu du mercredi 08 au vendredi 10 avril derniers.
Pour le directeur pays du Pnud, André Carvalho, ces actions visent à aider la population à retrouver une vie normale. «Les Nations unies ont une approche de diversité. Il s’agit d’une mission de maintien de la paix qui est accompagnée par une mission de développement. Celle-ci est permanente. Les deux missions ont travaillé ensemble. Ainsi, on a pu voir un impact local rapide. L’idée s’est magnifiée avec la notion de mille micro projets, lancée récemment. Ce qui est important, c’est de redonner confiance aux populations en leur permettant même d’aller au-delà de leurs capacités», a-t-il dit. Une conviction à laquelle les populations, dans leur ensemble, ont visiblement adhéré.
En effet, fortement mobilisées, elles ont exprimé leur reconnaissance aux structures onusiennes. A Fagnampleu, village de la sous-préfecture de Man, où une cantine scolaire a été réhabilitée et 200 projets initiés pour des groupements féminins, la porte-parole, Mme Goueu Ouli Odette, a relevé l’apport du Pnud, du Pam et de la Fao. « Nous faisons la culture du manioc, du riz irrigué, du maraîcher et l’élevage de porcs grâce au Pnud et les autres qui nous ont aidées. Nous tenons à leur dire merci et nous souhaitons que d’autres groupements puissent bénéficier de leur générosité », a-t-elle affirmé. Elle était suivie en cela par la présidente du groupement « Yakedo » des femmes de Gongouiné 2, à proximité de l’aéroport, reconnaissante pour avoir bénéficié d’une formation, laquelle leur a permis de confectionner des pagnes tissés et le batik.
Au nombre des actions initiées à Man, on compte également le Centre d’excellence pour les femmes victimes de la crise. Réalisé par le Pnud et l’Onuci, il veille à l’amélioration des conditions socio-économiques des femmes de la région. Il s’agit notamment de celles ayant subi des violences sexuelles, atteintes du Vih, des ex-combattantes ou encore des femmes traumatisées. Celles-ci apprennent les métiers de la tresse, la coiffure, la couture. Plus de 1050 filles ont été prises en charge sur le plan psychologique depuis l’ouverture de ce centre par le gouvernement suédois, le Pnud, l’Onuci, le Pnrrc et l’ong Ifs, chargée de la mise en œuvre.
Quant à celles formées en couture, coiffure et autres activités socio-économiques, elles sont 238. Après avoir salué les efforts des agences des Nations unies, la directrice du centre, Mme Zamblé Léopoldine, a plaidé auprès des responsables, pour une contribution permettant aux femmes formées de s’installer à leur compte.
La veille, la délégation conduite par le directeur pays, André Carvalho, a visité le service de gynécologie du Chr de San Pedro, ville forte de plus de 2 millions d’habitants. Le bloc opératoire de cet hôpital a été réhabilité par l’Unfpa, en collaboration avec l’Onuci, et équipé en matériel médical, pour une valeur totale de près de 30 millions de FCFA, soit le plateau technique, une dotation en médicaments, en matériel médical de gynécologie obstétricale, selon le Dr Sebène Patrice, représentant de l’Unfpa.
Marcelline Gneproust
Envoyée spéciale
Plusieurs groupements féminins ont repris leurs activités à Man grâce aux actions conjointes des agences du système des Nations unies, lesquelles ont procédé en outre à la mise en place d’un projet de cantines scolaires dans le département. Une mission d’évaluation de ces actions de développement a eu lieu du mercredi 08 au vendredi 10 avril derniers.
Pour le directeur pays du Pnud, André Carvalho, ces actions visent à aider la population à retrouver une vie normale. «Les Nations unies ont une approche de diversité. Il s’agit d’une mission de maintien de la paix qui est accompagnée par une mission de développement. Celle-ci est permanente. Les deux missions ont travaillé ensemble. Ainsi, on a pu voir un impact local rapide. L’idée s’est magnifiée avec la notion de mille micro projets, lancée récemment. Ce qui est important, c’est de redonner confiance aux populations en leur permettant même d’aller au-delà de leurs capacités», a-t-il dit. Une conviction à laquelle les populations, dans leur ensemble, ont visiblement adhéré.
En effet, fortement mobilisées, elles ont exprimé leur reconnaissance aux structures onusiennes. A Fagnampleu, village de la sous-préfecture de Man, où une cantine scolaire a été réhabilitée et 200 projets initiés pour des groupements féminins, la porte-parole, Mme Goueu Ouli Odette, a relevé l’apport du Pnud, du Pam et de la Fao. « Nous faisons la culture du manioc, du riz irrigué, du maraîcher et l’élevage de porcs grâce au Pnud et les autres qui nous ont aidées. Nous tenons à leur dire merci et nous souhaitons que d’autres groupements puissent bénéficier de leur générosité », a-t-elle affirmé. Elle était suivie en cela par la présidente du groupement « Yakedo » des femmes de Gongouiné 2, à proximité de l’aéroport, reconnaissante pour avoir bénéficié d’une formation, laquelle leur a permis de confectionner des pagnes tissés et le batik.
Au nombre des actions initiées à Man, on compte également le Centre d’excellence pour les femmes victimes de la crise. Réalisé par le Pnud et l’Onuci, il veille à l’amélioration des conditions socio-économiques des femmes de la région. Il s’agit notamment de celles ayant subi des violences sexuelles, atteintes du Vih, des ex-combattantes ou encore des femmes traumatisées. Celles-ci apprennent les métiers de la tresse, la coiffure, la couture. Plus de 1050 filles ont été prises en charge sur le plan psychologique depuis l’ouverture de ce centre par le gouvernement suédois, le Pnud, l’Onuci, le Pnrrc et l’ong Ifs, chargée de la mise en œuvre.
Quant à celles formées en couture, coiffure et autres activités socio-économiques, elles sont 238. Après avoir salué les efforts des agences des Nations unies, la directrice du centre, Mme Zamblé Léopoldine, a plaidé auprès des responsables, pour une contribution permettant aux femmes formées de s’installer à leur compte.
La veille, la délégation conduite par le directeur pays, André Carvalho, a visité le service de gynécologie du Chr de San Pedro, ville forte de plus de 2 millions d’habitants. Le bloc opératoire de cet hôpital a été réhabilité par l’Unfpa, en collaboration avec l’Onuci, et équipé en matériel médical, pour une valeur totale de près de 30 millions de FCFA, soit le plateau technique, une dotation en médicaments, en matériel médical de gynécologie obstétricale, selon le Dr Sebène Patrice, représentant de l’Unfpa.
Marcelline Gneproust
Envoyée spéciale
