Regina Yaou vient de publier aux éditions Nei-Ceda, son dernier ouvrage baptisé Le glas de l'infortune.
Elle a écrit la révolte d'Affiba, Lezou Marie ou les écueils de la vie, Le prix de la révolte, Aihui Anka, on sait donc depuis longtemps Regina, un écrivain prolixe, constamment dans les rayons des librairies. On la sait aussi thématiquement portée sur les questions de la femme. On ne la dira pas féministe, mais son écriture est comme un hymne à la cause féminine. Avec elle, c'est généralement la femme qui souffre, qui ploie sous les pesanteurs des réalités socio-culturelles. Avec Le glas de l'infortune qui vient de paraître aux éditions Nei-Ceda, elle n'a pas trahi sa thématique. L'écriture est simple, comme d'habitude. Elle ne s'embarasse en tout cas, pas de fioritures dans ces différents mouvements. Regina Yaou donne à son style, une beauté captivante. Le style enrobé s'enroule d'une grande poéticité. Ce qui fait que le lecteur prend un véritable plaisir à parcourir l'ouvrage. Il n'en serait d'ailleurs pas être autrement. Puisque c'est une femme qui écrit. On les sait ravagées par le soucis du beau. Regina prend en tout cas, soin de son écriture. Le glas de l'infortune c'est encore dans un village situé bien au sud de la Côte d'Ivoire. C'est comme l'histoire palpitante pleine d'émotion d'un homme. A savoir, Mambo qui vit les pires tourments de la vie. C'est comme si le ciel s'écroulait sur lui. Parce qu'il est accablé par le destin. Les déboires et les malheurs s'enchaînent avec au final, une situation misérable. Comme la vie en elle-même est espoir, Mambo croît encore à un coup heureux du destin. Il veut sortir de cet enfer. Mais comment faire? L'homme ne se pose pas mille questions. Nous sommes en Afrique. Et il y a certaines traditions qui continuent de réléguer la femme au rang d'un simple objet. Plus clairement dans certaines régions. Mambo s'endette donc en mettant en gage sa fille Metchi. C'est-à-dire comme on met en gage, une voiture, une maison ou tout autre chose. Evidemment, cela n'est pas au goût de la femme. Mais la pauvre, que peut-elle faire face à la volonté de son mari. Le glas de l'infortune est plein d'émotion, de frissons et de larmes. Les mots de Regina ne blessent pas, mais envoûtent avec une bonne dose d'émotion. "N'Drin donna libre cours à sa détresse. Des torrents de larmes lessivaient son âme. Son cœur cognait dur à la porte d'un implacable destin qui se refermait sur elle." Page 12. Et là, c'est sans commentaire.
Kiprindé Sonia
Elle a écrit la révolte d'Affiba, Lezou Marie ou les écueils de la vie, Le prix de la révolte, Aihui Anka, on sait donc depuis longtemps Regina, un écrivain prolixe, constamment dans les rayons des librairies. On la sait aussi thématiquement portée sur les questions de la femme. On ne la dira pas féministe, mais son écriture est comme un hymne à la cause féminine. Avec elle, c'est généralement la femme qui souffre, qui ploie sous les pesanteurs des réalités socio-culturelles. Avec Le glas de l'infortune qui vient de paraître aux éditions Nei-Ceda, elle n'a pas trahi sa thématique. L'écriture est simple, comme d'habitude. Elle ne s'embarasse en tout cas, pas de fioritures dans ces différents mouvements. Regina Yaou donne à son style, une beauté captivante. Le style enrobé s'enroule d'une grande poéticité. Ce qui fait que le lecteur prend un véritable plaisir à parcourir l'ouvrage. Il n'en serait d'ailleurs pas être autrement. Puisque c'est une femme qui écrit. On les sait ravagées par le soucis du beau. Regina prend en tout cas, soin de son écriture. Le glas de l'infortune c'est encore dans un village situé bien au sud de la Côte d'Ivoire. C'est comme l'histoire palpitante pleine d'émotion d'un homme. A savoir, Mambo qui vit les pires tourments de la vie. C'est comme si le ciel s'écroulait sur lui. Parce qu'il est accablé par le destin. Les déboires et les malheurs s'enchaînent avec au final, une situation misérable. Comme la vie en elle-même est espoir, Mambo croît encore à un coup heureux du destin. Il veut sortir de cet enfer. Mais comment faire? L'homme ne se pose pas mille questions. Nous sommes en Afrique. Et il y a certaines traditions qui continuent de réléguer la femme au rang d'un simple objet. Plus clairement dans certaines régions. Mambo s'endette donc en mettant en gage sa fille Metchi. C'est-à-dire comme on met en gage, une voiture, une maison ou tout autre chose. Evidemment, cela n'est pas au goût de la femme. Mais la pauvre, que peut-elle faire face à la volonté de son mari. Le glas de l'infortune est plein d'émotion, de frissons et de larmes. Les mots de Regina ne blessent pas, mais envoûtent avec une bonne dose d'émotion. "N'Drin donna libre cours à sa détresse. Des torrents de larmes lessivaient son âme. Son cœur cognait dur à la porte d'un implacable destin qui se refermait sur elle." Page 12. Et là, c'est sans commentaire.
Kiprindé Sonia
