Le centre culturel français d’Abidjan (CCF) fonctionne au un tiers (1 /3) de ses capacités. Une situation due aux événements de novembre 2004. Pour les autorités Françaises à Paris (France), l’ouverture de ce cénacle du savoir – le CCF – n’est pas à l’ordre du jour. Mieux, il n’est pas question d’envisager une probable réouverture du centre, qui matérialiserait un retour véritable de la normalité des relations franco-ivoiriennes. Rencontré, jeudi dernier à l’hôtel Tiama Abidjan-Plateau, Jacques de Lesquen, Chargé de la coopération et de l’action culturelle à l’Ambassade de France, a traduit son indignation doublée de son désarroi malgré les différents plaidoyers que l’Ambassade de France introduit auprès de la tutelle à Paris pour l’ouverture du CCF en plein régime. « On œuvre pour la réouverture du Centre culturel français. J’attends l’ordre de Paris, il y a aucun élément depuis Paris pour me permettre cette opération. Le délai de réouverture est à Paris », a confié avec émotion Jacques de Lesquen. Selon lui, SEM André Janier, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire a pesé de tout son poids pour que le CCF fonctionne avec toutes ses composantes. « L’Ambassadeur et moi, faisons tout pour convaincre Paris que les Ivoiriens attendent l’ouverture du Centre culturel français et que les choses se débloquent petit à petit », a soutenu l’avocat-défenseur des amis du savoir et les amateurs de la culture vivant en Côte d’Ivoire. Il faut croiser les doigts et continuer à prier pour que l’ouverture du CCF soit une réalité. Afin de permettre à la population de converger vers le Centre culturel français, véritable temple de la connaissance et par ailleurs, baromètre des rapports de coopération entre la France et la Côte d’Ivoire.
KDM
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