L`enquête sur la disparition du journaliste Franco Canadien Guy André Kieffer, porté disparu depuis le 16 avril 2004 à Abidjan, se poursuit. Les juges français en charge de l`enquête sont actuellement en Côte d`Ivoire. Où ils doivent entendre la première dame, Simone Gbagbo et Paul Antoine Bohoun Bouabré, actuel Ministre d`Etat en charge du plan et du développement en Côte d`Ivoire. Ainsi que l`ex patron de la sécurité de la présidence, Me Baï Patrice.
Hier, au 7e cabinet d`instruction du Tribunal de Première Instance d`Abidjan (TPIA) les juges français Patrick Ramael et Nicolas Blot, accompagnés de deux gendarmes français, ont entendu Me Baï. Pendant plus de quatre heures d`horloge, Me Patrice Baï, avec à ses côtés son avocat, a répondu aux questions des enquêteurs. Avant de quitter les lieux vers 14 heures. Il était décontracté et donnait l`air de quelqu`un qui venait de répondre avec brio aux questions des juges en charge du dossier. Le juge Ramaël et les autres membres de l`équipe française chargée de l`enquête ont quitté les lieux à 14 heures précises. Refusant à leur sortie, de s`adresser à la presse. Après Me Baï, deux autres personnalités doivent être entendues lors de ce déplacement des enquêteurs français. Il s`agit de la première dame Simone Gbagbo et du ministre d`Etat Bohoun Bouabré. La date et le lieu de l`audition de ces deux personnalités ne sont pas encore connus avec précision. Selon des sources autorisées, la première dame et le ministre d`Etat Bohoun Bouabré seraient en train de négocier pour que leur audition se fasse au palais présidentiel. Une requête qui est rejetée pour l`heure par les juges français. Qui veulent rester dans l`enceinte du Tribunal pour garder intact le caractère judiciaire de l`affaire. Quant à la date de l`audition, l`on avance aujourd`hui ou demain au plus tard. Dans tous les cas, un compromis devrait être trouvé à ce niveau, soutiennent nos sources. Il est bon de mentionner que toutes ces auditions se font en présence de magistrats ivoiriens.
Jules Claver Aka
Hier, au 7e cabinet d`instruction du Tribunal de Première Instance d`Abidjan (TPIA) les juges français Patrick Ramael et Nicolas Blot, accompagnés de deux gendarmes français, ont entendu Me Baï. Pendant plus de quatre heures d`horloge, Me Patrice Baï, avec à ses côtés son avocat, a répondu aux questions des enquêteurs. Avant de quitter les lieux vers 14 heures. Il était décontracté et donnait l`air de quelqu`un qui venait de répondre avec brio aux questions des juges en charge du dossier. Le juge Ramaël et les autres membres de l`équipe française chargée de l`enquête ont quitté les lieux à 14 heures précises. Refusant à leur sortie, de s`adresser à la presse. Après Me Baï, deux autres personnalités doivent être entendues lors de ce déplacement des enquêteurs français. Il s`agit de la première dame Simone Gbagbo et du ministre d`Etat Bohoun Bouabré. La date et le lieu de l`audition de ces deux personnalités ne sont pas encore connus avec précision. Selon des sources autorisées, la première dame et le ministre d`Etat Bohoun Bouabré seraient en train de négocier pour que leur audition se fasse au palais présidentiel. Une requête qui est rejetée pour l`heure par les juges français. Qui veulent rester dans l`enceinte du Tribunal pour garder intact le caractère judiciaire de l`affaire. Quant à la date de l`audition, l`on avance aujourd`hui ou demain au plus tard. Dans tous les cas, un compromis devrait être trouvé à ce niveau, soutiennent nos sources. Il est bon de mentionner que toutes ces auditions se font en présence de magistrats ivoiriens.
Jules Claver Aka