Après quatre journées de championnat, le corps arbitral joue sa partition. Les hommes du président de la Commission centrale des arbitres (CCA), Kouakou N’Dri, animent merveilleusement la Ligue 1. Chacun avec ses qualités. S’il y a des arbitres qui font la fierté de ce corps à l’image de Doué Noumandiez, d’autres s’illustrent par leur insuffisance à officier des rencontres de l’élite. Ce n’est pas l’entraîneur de l’AS Denguélé, Fofana Sékou qui dira le contraire. Il a été mis dans tous ses états par un arbitre limité et insuffisant. Le vendredi 10 avril dernier, au Parc des Sports à Treichville, les Odiennekas reçoivent l’USC Bassam en ouverture de la 3e journée de la Ligue 1. Ce jour-là, l’arbitre Kambou Tangba, non content de stopper toutes les offensives des poulains de Fofana, il les frustre d’un penalty. Et dire que «son équipe » menait 3-0 en ce moment, il n’avait pas besoin de continuer à donner un coup de pouce aux Bassamois. Une faute justifiée et reconnue par tous les observateurs du football ivoirien. Avant lui, c’est Dembélé Denis qui a montré ses limites. Officiant la rencontre EFYM-Stade (1-0) de la 2e journée au stade Robert Champroux à Marcory, le jeune et prometteur Dembélé fait mentir tous ses admirateurs. Avec des décisions contestées de part et d’autre, Dembélé a servi une pale copie. Un exemple à ne pas enseigner dans les écoles d’arbitrage.
Quand la médiocrité
devient la règle
Malheureusement, pendant que tous s'attendent à assister à une lutte contre les insuffisances et erreurs arbitrales, c’est le contraire qui est servi. La mine fermée et la gorge étreinte de douleur, le président du Stella club d’Adjamé est sans voix à l’issue du match perdu par son équipe (1-2) contre l’ASC Ouragahio, le vendredi 17 avril dernier, en rencontre d’ouverture de la 4e journée au stade municipal de Yamoussoukro. Une partie médiocre offerte par l’Arbitre N’Dri Kouamé et ses assistants (Yao N’Dongo Yves-Kouadio Emmanuel). Tout simplement, ils ont trouvé normal d’avaler le sifflet pour le central et de cacher les drapeaux pour les assistants. Ils ont décidé de faire perdre les Magnans et ils ont tenu parole. Dommage pour un arbitre international. Présent au stade au cours de cette partie, Brou Kouadio Parfait a bien pigé la leçon. «A quoi sert-il de changer de méthode dans un même endroit ?», s’est-il certainement interrogé. Et sur la pelouse du stade municipal de Yamoussoukro, il a appliqué la leçon de médiocrité apprise, la veille lors de l’opposition du samedi 18 avril entre la SOA et l’EFYM. Cette fois-ci, la victime se nomme EFYM. Tout comme le Stella, les Ecoliers sont privés de trois penalties. Mais pas la SOA à qui Brou Kouadio n’a pas hésité à accorder un penalty dès que l’occasion s’est présentée. Si la faute de Moussako est justifiée sur l’attaquant de la SOA, il n’en demeure pas moins pour celles refusées à l’EFYM sur un tacle irrégulier sur Konaté Tiémoko, sur la bousculade de Tanoh Koffi Blaise et la main flagrante d’un défenseur militaire dans sa surface de réparation. Et tout ceci s’est produit au moment où la SOA, menant 2-1, n’était pas à l’abri d’une égalisation. Chose inadmissible pour Brou qui préfère mettre définitivement les poulains de Boudo Mory à l’abri 3-1. Avant de se résoudre à accorder le quatrième penalty de l’EFYM réussi par Zahouo Bi Roméo (3-2). Que dire d’Athacou Agathe ? Arbitre au sifflet facile, il a haché la rencontre USC Bassam-Séwé de San-Pedro par des coups de sifflet intempestifs. Au point d’enlever toute saveur à la rencontre. Koffi Arthur s’inscrit dans cette logique. Lors de la 2e journée de la Ligue 1 à Bouaké, entre la SOA et l’Asec (0-0), sa prestation a soulevé une volée de bois de la part des Actionnaires. Très controversé, il a fourni une copie pâle de l’arbitrage au terme d’une rencontre souvent entrecoupée par ses décisions contraires aux règles du football.
En attendant la 5e journée, les arbitres s’illustrent déjà négativement dans la Ligue 1. Pendant qu’il est encore temps, que la CAA et la Ligue de football professionnelle prennent leurs dispositions afin que les arbitres -garants des lois du jeu-appliquent les règles sans discrimination aucune. Pour le bonheur et la qualité du championnat qui souffre déjà du manque de spectateurs.
OUATTARA Gaoussou
Quand la médiocrité
devient la règle
Malheureusement, pendant que tous s'attendent à assister à une lutte contre les insuffisances et erreurs arbitrales, c’est le contraire qui est servi. La mine fermée et la gorge étreinte de douleur, le président du Stella club d’Adjamé est sans voix à l’issue du match perdu par son équipe (1-2) contre l’ASC Ouragahio, le vendredi 17 avril dernier, en rencontre d’ouverture de la 4e journée au stade municipal de Yamoussoukro. Une partie médiocre offerte par l’Arbitre N’Dri Kouamé et ses assistants (Yao N’Dongo Yves-Kouadio Emmanuel). Tout simplement, ils ont trouvé normal d’avaler le sifflet pour le central et de cacher les drapeaux pour les assistants. Ils ont décidé de faire perdre les Magnans et ils ont tenu parole. Dommage pour un arbitre international. Présent au stade au cours de cette partie, Brou Kouadio Parfait a bien pigé la leçon. «A quoi sert-il de changer de méthode dans un même endroit ?», s’est-il certainement interrogé. Et sur la pelouse du stade municipal de Yamoussoukro, il a appliqué la leçon de médiocrité apprise, la veille lors de l’opposition du samedi 18 avril entre la SOA et l’EFYM. Cette fois-ci, la victime se nomme EFYM. Tout comme le Stella, les Ecoliers sont privés de trois penalties. Mais pas la SOA à qui Brou Kouadio n’a pas hésité à accorder un penalty dès que l’occasion s’est présentée. Si la faute de Moussako est justifiée sur l’attaquant de la SOA, il n’en demeure pas moins pour celles refusées à l’EFYM sur un tacle irrégulier sur Konaté Tiémoko, sur la bousculade de Tanoh Koffi Blaise et la main flagrante d’un défenseur militaire dans sa surface de réparation. Et tout ceci s’est produit au moment où la SOA, menant 2-1, n’était pas à l’abri d’une égalisation. Chose inadmissible pour Brou qui préfère mettre définitivement les poulains de Boudo Mory à l’abri 3-1. Avant de se résoudre à accorder le quatrième penalty de l’EFYM réussi par Zahouo Bi Roméo (3-2). Que dire d’Athacou Agathe ? Arbitre au sifflet facile, il a haché la rencontre USC Bassam-Séwé de San-Pedro par des coups de sifflet intempestifs. Au point d’enlever toute saveur à la rencontre. Koffi Arthur s’inscrit dans cette logique. Lors de la 2e journée de la Ligue 1 à Bouaké, entre la SOA et l’Asec (0-0), sa prestation a soulevé une volée de bois de la part des Actionnaires. Très controversé, il a fourni une copie pâle de l’arbitrage au terme d’une rencontre souvent entrecoupée par ses décisions contraires aux règles du football.
En attendant la 5e journée, les arbitres s’illustrent déjà négativement dans la Ligue 1. Pendant qu’il est encore temps, que la CAA et la Ligue de football professionnelle prennent leurs dispositions afin que les arbitres -garants des lois du jeu-appliquent les règles sans discrimination aucune. Pour le bonheur et la qualité du championnat qui souffre déjà du manque de spectateurs.
OUATTARA Gaoussou
