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Politique Publié le vendredi 24 avril 2009 | Le Nouveau Réveil

Audition de Mme Gbagbo et Bohoun Bouabré - Les Avocats français de Simone Gbagbo s`expliquent

Mme Simone Gbagbo et le ministre d'Etat Bohoun Bouabré ont été entendus, hier, à la Cour suprême par les juges français Patrick Ramaël et Nicolas Blot. Au terme de ces auditions qui ont duré 4h 30 pour Bohoun Bouabré et 1h 30 pour la première Dame, leurs Avocats, Mes Dadjé Rodrigue (Ivoirien), Kyejman Georges et Cornu Gentil (Français) ont conjointement animé une conférence à la résidence de Cocody du couple Gbagbo. Ils ont énormément parlé du déroulement et du contenu de l'audition dont Mme Simone Gbagbo et Bohoun Bouabré ont fait l'objet. Si dans la forme, le ministre d'Etat a mis plus de temps que la première Dame, dans le fond, les Avocats estiment que leurs clients s'en sortent sans grand dommage suite à leur audition. "Nous sommes très surpris que pour une affaire qui a pris cette ampleur, l'audition de nos clients soit d'une vacuité déconcertante. Finalement, on ne retient rien sauf le questionnaire ne permet de dénouer le fait de disparition." Selon les avocats français, tout le travail des juges français ne repose que sur le témoignage de Seydou Berté qui soutient que la disparition de Guy André Kieffer tient à des gens du palais présidentiel ayant été, en quelque sorte, inspirés par Mme Gbagbo ou par le ministre d'Etat Bohoun Bouabré. "Je pense, dit l'un d'eux, que les auditions ont complètement dissipé cette idée d'un lien concret ou d'un lien même intellectuel entre d'une part le ministre d'Etat et la présidence, d'autre part entre ceux qui ont pu jouer un rôle dans la disparition de Guy André Kieffer" avaient introduit les avocats. A la question de savoir la suite que pourrait connaître l'affaire dans les jours à venir, Mes Dadjé, Cornu Gentil et Kyejman estiment que leurs clients n'avaient pas d'inquiétude si on s'en tient à cette audition qui ne prouve pas qu'ils sont clairement impliqués dans les faits. Les avocats de Mme Gbagbo et Bohoun ont également expliqué le choix des locaux de la Cour suprême pour entendre leurs clients. "Il s'agissait de choisir un cadre judiciaire. Le choix des locaux de la Cour suprême est symbolique. Mais cette juridiction remplit les conditions pour entendre ces personnes", expliquent-ils. Au terme de cette audition qui s'est déroulée aux prix de mille difficultés, une étape de la procédure est franchie. Mais jusqu’où ira le juge français Ramaël? Entamée avec un peu plus d'une heure de retard, la conférence a pris fin au-delà de 22h. Cependant, Mme Gbagbo n'y a pas pris part pour des raisons de fatigue, à en croire son avocat ivoirien Me Dadjé Rodrigue.

Marc Koffi
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