La tournée d’information et de sensibilisation initiée par la direction générale de la Douane sur la façade Est de la Côte d’Ivoire, se poursuit. Mardi dernier, la mission que dirige le directeur général adjoint, Emile Bobia, a rencontré les autorités administratives, coutumières, la population et les opérateurs économiques de la ville, au conseil général d’Agnibilékro. Les opérateurs économiques particulièrement ont émis un vœu majeur : la réouverture des postes frontières douaniers aux produits venant d’autres pays mais surtout la reprise du dédouanement. Ils ont également dénoncé le fait que dans des pays limitrophes, on refuse de faire le transit de leurs marchandises sous prétexte qu’elles seront refoulées à la frontière de la Côte d’Ivoire. D’autres opérateurs économiques ont dénoncé les tracasseries routières pour des marchandises achetées dans des villes de Côte d’Ivoire et destinées à être vendues dans d’autres villes de Côte d’Ivoire.
A toutes ces préoccupations, le directeur général adjoint, le colonel Emile Bobia, a donné des réponses. Il a fait savoir que c’est la circulaire 1257 qui a décidé que les marchandises qui ne sont pas fabriquées dans l’espace CEDEAO, devaient être dédouanées au Port autonome d’Abidjan. Selon lui, c’est une décision qui avait été prise dans un contexte. Qui est que le port d’Abidjan n’était plus compétitif du fait que les opérateurs économiques préféraient débarquer leurs marchandises au Ghana avant de les faire entrer par les frontières terrestres parce que moins chères ou par des pistes. Cette circulaire visait donc à obliger les gens à débarquer leurs marchandises au port. Mais il a insisté sur le fait que cette mesure concerne uniquement les produits non originaires de la CEDEAO. Il a reconnu que si la circulaire 1257 avait été prise dans un contexte, aujourd’hui, il convient de la réadapter. C’est pourquoi, a-t-il révélé, des réflexions sont en train d’être menées pour l’assouplir dans son application. Le colonel Emile Bobia a également demandé aux populations de faire preuve de patriotisme en évitant la fuite des produits d’exportation vers le Ghana.
La mission s’est poursuivie à Takikro et Kofibadoukro, deux postes de douane à la frontière du Ghana.
Koné Modeste(Envoyé spécial)
A toutes ces préoccupations, le directeur général adjoint, le colonel Emile Bobia, a donné des réponses. Il a fait savoir que c’est la circulaire 1257 qui a décidé que les marchandises qui ne sont pas fabriquées dans l’espace CEDEAO, devaient être dédouanées au Port autonome d’Abidjan. Selon lui, c’est une décision qui avait été prise dans un contexte. Qui est que le port d’Abidjan n’était plus compétitif du fait que les opérateurs économiques préféraient débarquer leurs marchandises au Ghana avant de les faire entrer par les frontières terrestres parce que moins chères ou par des pistes. Cette circulaire visait donc à obliger les gens à débarquer leurs marchandises au port. Mais il a insisté sur le fait que cette mesure concerne uniquement les produits non originaires de la CEDEAO. Il a reconnu que si la circulaire 1257 avait été prise dans un contexte, aujourd’hui, il convient de la réadapter. C’est pourquoi, a-t-il révélé, des réflexions sont en train d’être menées pour l’assouplir dans son application. Le colonel Emile Bobia a également demandé aux populations de faire preuve de patriotisme en évitant la fuite des produits d’exportation vers le Ghana.
La mission s’est poursuivie à Takikro et Kofibadoukro, deux postes de douane à la frontière du Ghana.
Koné Modeste(Envoyé spécial)