Paul Sure Maforikan a bouclé, depuis la nuit du jeudi 23 avril, sa mission pastorale de 7 jours à Abidjan, à l’invitation de la Sainte Eglise du christianisme céleste venue des cieux dite Eglise du christianisme céleste de Côte d’Ivoire. Plusieurs points étaient au menu du séjour du pasteur mondial de l’Eglise du christianisme céleste basée au Nigeria, précisément à Emeko, dans l’Etat de Lagos.
Quelques heures avant son départ, face à des journalistes, à Port-Bouët, le quadragénaire homme de Dieu a fait la lumière sur son déplacement. Le pasteur Paul Sure Maforikan a confié qu’il a visité certaines paroisses abidjanaises, donné l’onction à plus de 400 fidèles, prié pour tous les célestes, le retour de la paix en Côte d’Ivoire, ainsi que pour les dirigeants de ce pays, avec, à leur tête, le président Laurent Gbagbo.
Le pasteur nigérian a surtout affirmé avoir apporté sa bénédiction à la Sainte église céleste qui revendique 80 % des célestes en Côte d’Ivoire – récemment née de la fusion entre l’Eglise du christianisme céleste universelle de Justin Aka et de l’Eglise du christianisme universelle de Gomé Hilaire, deux organisations naguère opposées.
En effet, le pasteur Maforikan croit que l’Eglise Sainte mérite son onction après sa mission d’unification réussie effectuée par ses premiers responsables. “En décembre de l’an dernier, j’ai confié l’œuvre de Dieu à certains grands de l’église. Je me réjouis qu’ils aient bien travaillé. Ceux qui étaient partis sont revenus ; les autres, ils ne vont pas tarder à revenir”, s’est-il réjoui.
“Il ne réunit pas 20 % de fidèles au Nigeria”
Par ailleurs, le pasteur Maforikan a trouvé une réponse à Emmanuel Oshaffa qui estime qu’il est le seul et unique pasteur mondial de l’Eglise du christianisme céleste : “Ce qu’il dit est faux”, a coupé Sure Maforikan, avant de se justifier : “Aucun papier ne le prouve. Pis, il ne réunit pas 20 % de fidèles au Nigeria. Et puis, au commencement, il n’était pas céleste. Mais, moi, on me connaît partout dans le monde. J’étais le visionnaire de son père que j’ai côtoyé depuis 1948 jusqu’à sa mort. C’est d’ailleurs lui, Papa Oshoffa, qui avait prophétisé, en 1961, que c’est moi qui lui succéderais. Aujourd’hui, ce qu’Oshoffa fils doit retenir, c’est que le christianisme céleste est une révélation de Dieu et non une religion familiale”.
Pourquoi le pasteur Maforikan n’étendrait pas ses efforts de réconciliation jusqu’aux autres leaders célestes locaux, les pasteurs Jacob Ediémou et Louis Zagadou ? Voici sa réponse à la question : “Je ne les connais pas. Mais les grands de l’église à qui j’ai confié la mission de réconciliation vont d’abord les toucher. S’il n’y a pas de suite favorable, j’irai moi-même les rencontrer”.
A propos de la division généralisée entre les célestes, que ce soit au Nigeria, au Bénin ou en Côte d’Ivoire, il a expliqué que c’est parce que la religion “est puissante” que l’esprit malin rôde autour, afin de la diviser pour mieux régner. Toutefois, il est optimiste : “Mais nous allons bientôt retrouver notre unité totale.”
Schadé Adédé
Quelques heures avant son départ, face à des journalistes, à Port-Bouët, le quadragénaire homme de Dieu a fait la lumière sur son déplacement. Le pasteur Paul Sure Maforikan a confié qu’il a visité certaines paroisses abidjanaises, donné l’onction à plus de 400 fidèles, prié pour tous les célestes, le retour de la paix en Côte d’Ivoire, ainsi que pour les dirigeants de ce pays, avec, à leur tête, le président Laurent Gbagbo.
Le pasteur nigérian a surtout affirmé avoir apporté sa bénédiction à la Sainte église céleste qui revendique 80 % des célestes en Côte d’Ivoire – récemment née de la fusion entre l’Eglise du christianisme céleste universelle de Justin Aka et de l’Eglise du christianisme universelle de Gomé Hilaire, deux organisations naguère opposées.
En effet, le pasteur Maforikan croit que l’Eglise Sainte mérite son onction après sa mission d’unification réussie effectuée par ses premiers responsables. “En décembre de l’an dernier, j’ai confié l’œuvre de Dieu à certains grands de l’église. Je me réjouis qu’ils aient bien travaillé. Ceux qui étaient partis sont revenus ; les autres, ils ne vont pas tarder à revenir”, s’est-il réjoui.
“Il ne réunit pas 20 % de fidèles au Nigeria”
Par ailleurs, le pasteur Maforikan a trouvé une réponse à Emmanuel Oshaffa qui estime qu’il est le seul et unique pasteur mondial de l’Eglise du christianisme céleste : “Ce qu’il dit est faux”, a coupé Sure Maforikan, avant de se justifier : “Aucun papier ne le prouve. Pis, il ne réunit pas 20 % de fidèles au Nigeria. Et puis, au commencement, il n’était pas céleste. Mais, moi, on me connaît partout dans le monde. J’étais le visionnaire de son père que j’ai côtoyé depuis 1948 jusqu’à sa mort. C’est d’ailleurs lui, Papa Oshoffa, qui avait prophétisé, en 1961, que c’est moi qui lui succéderais. Aujourd’hui, ce qu’Oshoffa fils doit retenir, c’est que le christianisme céleste est une révélation de Dieu et non une religion familiale”.
Pourquoi le pasteur Maforikan n’étendrait pas ses efforts de réconciliation jusqu’aux autres leaders célestes locaux, les pasteurs Jacob Ediémou et Louis Zagadou ? Voici sa réponse à la question : “Je ne les connais pas. Mais les grands de l’église à qui j’ai confié la mission de réconciliation vont d’abord les toucher. S’il n’y a pas de suite favorable, j’irai moi-même les rencontrer”.
A propos de la division généralisée entre les célestes, que ce soit au Nigeria, au Bénin ou en Côte d’Ivoire, il a expliqué que c’est parce que la religion “est puissante” que l’esprit malin rôde autour, afin de la diviser pour mieux régner. Toutefois, il est optimiste : “Mais nous allons bientôt retrouver notre unité totale.”
Schadé Adédé