Après la proclamation de la victoire du Congrès national africain (ANC) aux élections législatives en Afrique du Sud, l'attention s'est portée dimanche sur la composition de la future administration de Jacob Zuma.
Le président de l'ANC, qui sera élu par les députés à la tête de l'Etat, doit prêter serment le 9 mai.
Le sort de Trevor Manuel, ministre des Finances respecté des marchés et des investisseurs, fait l'objet d'un suivi particulier. Il est considéré comme un garant de la stabilité financière et d'un contrôle des dépenses publiques.
Selon le Sunday Times, il est probable qu'il soit nommé à la tête d'une nouvelle commission de planification nationale qui surveillerait le fonctionnement du gouvernement. Le journal ajoute que son équipe au ministère a récemment organisé une cérémonie de départ.
Un autre quotidien sud-africain, le Sunday Independent, écrit pour sa part que Zuma devrait conserver Manuel au sein de son futur gouvernement, alors que l'Afrique du Sud est confrontée à sa première récession en dix-sept ans, tout en avançant aussi la piste d'une commission centrale de la planification.
"Certains cadres de l'ANC souhaitent que ses super-prérogatives restent dans l'orbite du gouvernement", rapporte le journal.
L'an dernier, alors que la rumeur le donnait sur le point de démissionner, le rand, la devise nationale, avait perdu plus de 2,5%. A l'inverse, la monnaie sud-africaine s'est récemment redressée lorsqu'il est apparu que Manuel resterait au pouvoir.
Brian Sokutu, porte-parole de l'ANC, s'est refusé à tout commentaire. "Nous ne voulons pas alimenter les spéculations sur l'attribution des postes", a-t-il dit.
Il a indiqué cependant que les discussions se déroulaient pour l'heure à un niveau formel et qu'on y verrait plus clair après l'investiture de Zuma.
Selon les résultats officiels, l'ANC a remporté 65,9% des suffrages exprimés mercredi.
Reuters
Le président de l'ANC, qui sera élu par les députés à la tête de l'Etat, doit prêter serment le 9 mai.
Le sort de Trevor Manuel, ministre des Finances respecté des marchés et des investisseurs, fait l'objet d'un suivi particulier. Il est considéré comme un garant de la stabilité financière et d'un contrôle des dépenses publiques.
Selon le Sunday Times, il est probable qu'il soit nommé à la tête d'une nouvelle commission de planification nationale qui surveillerait le fonctionnement du gouvernement. Le journal ajoute que son équipe au ministère a récemment organisé une cérémonie de départ.
Un autre quotidien sud-africain, le Sunday Independent, écrit pour sa part que Zuma devrait conserver Manuel au sein de son futur gouvernement, alors que l'Afrique du Sud est confrontée à sa première récession en dix-sept ans, tout en avançant aussi la piste d'une commission centrale de la planification.
"Certains cadres de l'ANC souhaitent que ses super-prérogatives restent dans l'orbite du gouvernement", rapporte le journal.
L'an dernier, alors que la rumeur le donnait sur le point de démissionner, le rand, la devise nationale, avait perdu plus de 2,5%. A l'inverse, la monnaie sud-africaine s'est récemment redressée lorsqu'il est apparu que Manuel resterait au pouvoir.
Brian Sokutu, porte-parole de l'ANC, s'est refusé à tout commentaire. "Nous ne voulons pas alimenter les spéculations sur l'attribution des postes", a-t-il dit.
Il a indiqué cependant que les discussions se déroulaient pour l'heure à un niveau formel et qu'on y verrait plus clair après l'investiture de Zuma.
Selon les résultats officiels, l'ANC a remporté 65,9% des suffrages exprimés mercredi.
Reuters