Comme prévu, le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis 1994 en Afrique du Sud, était en tête jeudi après les premiers résultats des quatrièmes élections législatives post-apartheid.
Après dépouillement de 6,45 millions de bulletins du scrutin de la veille, l’ANC, au pouvoir depuis 1994, obtenait 65% des voix, ouvrant largement la voie à son candidat à la présidence Jacob Zuma, que le Parlement devrait adouber en mai. L’Alliance démocratique, qui était donnée à 18% et représente surtout l’électorat blanc, devrait ravir à l’ANC le contrôle de la plus riche des provinces du pays, celle du Cap-occidental. Le Congrès du peuple (COPE), né d’une scission de l’ANC l’année dernière, n’était qu’à 8%, en dépit des craintes qu’il ne vienne faire de l’ombre à l’ANC.
Au total, un nombre record de plus de 23 millions d’électeurs se sont inscrits et le taux de participation atteignait les 77% dans les bureaux où le dépouillement était terminé, la commission électorale tablant sur un chiffre définitif de 80%.
Les résultats définitifs ne sont pas attendus avant jeudi soir, voire vendredi. Malgré la victoire annoncée, l’ANC n’était pas certain de pouvoir garder sa majorité des deux-tiers, nécessaire à voter le budget ou réviser la Constitution, dans ce qui est devenu le scrutin le plus serré depuis les premières élections multiraciales en 1994.
Si le parti historique de la lutte contre l’apartheid voit en Zuma son candidat le plus charismatique depuis Nelson Mandela, sa figure tutélaire, ses détracteurs le jugent trop à gauche, trop proche des syndicats, sans compter les casseroles, affaires judiciaires ou scandales sexuels, qu’il traîne derrière lui.
Depuis 2004, la branche locale de l’ANC au Cap-occidental s’épuise en querelles intestines et n’a jamais eu une base solide dans la province, fleuron du tourisme et du vin sud-africains: c’est avec le soutien du Nouveau parti national qu’il y a remporté les dernières élections, de justesse.
AP
Après dépouillement de 6,45 millions de bulletins du scrutin de la veille, l’ANC, au pouvoir depuis 1994, obtenait 65% des voix, ouvrant largement la voie à son candidat à la présidence Jacob Zuma, que le Parlement devrait adouber en mai. L’Alliance démocratique, qui était donnée à 18% et représente surtout l’électorat blanc, devrait ravir à l’ANC le contrôle de la plus riche des provinces du pays, celle du Cap-occidental. Le Congrès du peuple (COPE), né d’une scission de l’ANC l’année dernière, n’était qu’à 8%, en dépit des craintes qu’il ne vienne faire de l’ombre à l’ANC.
Au total, un nombre record de plus de 23 millions d’électeurs se sont inscrits et le taux de participation atteignait les 77% dans les bureaux où le dépouillement était terminé, la commission électorale tablant sur un chiffre définitif de 80%.
Les résultats définitifs ne sont pas attendus avant jeudi soir, voire vendredi. Malgré la victoire annoncée, l’ANC n’était pas certain de pouvoir garder sa majorité des deux-tiers, nécessaire à voter le budget ou réviser la Constitution, dans ce qui est devenu le scrutin le plus serré depuis les premières élections multiraciales en 1994.
Si le parti historique de la lutte contre l’apartheid voit en Zuma son candidat le plus charismatique depuis Nelson Mandela, sa figure tutélaire, ses détracteurs le jugent trop à gauche, trop proche des syndicats, sans compter les casseroles, affaires judiciaires ou scandales sexuels, qu’il traîne derrière lui.
Depuis 2004, la branche locale de l’ANC au Cap-occidental s’épuise en querelles intestines et n’a jamais eu une base solide dans la province, fleuron du tourisme et du vin sud-africains: c’est avec le soutien du Nouveau parti national qu’il y a remporté les dernières élections, de justesse.
AP
