Le pays arc-en-ciel ira aux urnes pour renouveler ses Parlements provinciaux et son Assemblée nationale.
Vingt-trois millions d’électeurs sud-africains sont appelés aux urnes pour élire leurs représentants à l’Assemblée nationale dont les membres choisiront le Président de la République.
A en croire Reuters, le scrutin d’aujourd’hui devrait propulser sans difficulté le président du Congrès national africain (Anc), Jacob Zuma, à la présidence du pays. Les sondages le créditant de plus de 60% des suffrages.
Lors des trois élections nationales, qui ont été organisées en Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid marquant l’avènement de la démocratie multiraciale, en 1994, l’Anc a donné la preuve de sa force politique. Mais le parti de Jacob Zuma, personnalité controversée qui traîne de nombreux démêlés avec la justice, aura fort à faire avec le nouveau Congrès du peuple (Cope) formé par des dissidents de l’Anc et l’Alliance démocratique dirigée par Helen Zille.
En effet, défié par une opposition plus confiante, le Congrès national africain pourrait éprouver des difficultés à rééditer son score de 2004 qui était d’environ 70% des suffrages.
Aussi, à la veille du vote, Jacob Zuma a-t-il demandé aux Sud-africains de participer massivement au vote et de confier un large mandat à l’Anc. A l’Alliance démocratique, on invite les électeurs à faire le bon choix pour éviter une «spirale négative», synonyme d’ «échec».
Ernest Aka Simon
Vingt-trois millions d’électeurs sud-africains sont appelés aux urnes pour élire leurs représentants à l’Assemblée nationale dont les membres choisiront le Président de la République.
A en croire Reuters, le scrutin d’aujourd’hui devrait propulser sans difficulté le président du Congrès national africain (Anc), Jacob Zuma, à la présidence du pays. Les sondages le créditant de plus de 60% des suffrages.
Lors des trois élections nationales, qui ont été organisées en Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid marquant l’avènement de la démocratie multiraciale, en 1994, l’Anc a donné la preuve de sa force politique. Mais le parti de Jacob Zuma, personnalité controversée qui traîne de nombreux démêlés avec la justice, aura fort à faire avec le nouveau Congrès du peuple (Cope) formé par des dissidents de l’Anc et l’Alliance démocratique dirigée par Helen Zille.
En effet, défié par une opposition plus confiante, le Congrès national africain pourrait éprouver des difficultés à rééditer son score de 2004 qui était d’environ 70% des suffrages.
Aussi, à la veille du vote, Jacob Zuma a-t-il demandé aux Sud-africains de participer massivement au vote et de confier un large mandat à l’Anc. A l’Alliance démocratique, on invite les électeurs à faire le bon choix pour éviter une «spirale négative», synonyme d’ «échec».
Ernest Aka Simon