Marc Ravalomanana, qui a été évincé du pouvoir à Madagascar, a assuré lundi qu'il était toujours président de son pays et qu'il comptait sur ses voisins pour l'aider à revenir au pouvoir dans les semaines qui viennent. Marc Ravalomanana, qui s'exprimait à Johannesburg, en Afrique du Sud, a ajouté qu'il était prêt à partager le pouvoir avec son rival qui l'a contraint à partir, mais seulement si Andry Rajoelina "s'engageait à suivre l'autorité de la loi". Andry Rajoelina a pris le pouvoir au mois de mars, avec le soutien de l'armée, après des mois de manifestations de rue. Les pays africains et occidentaux ont qualifié cette prise de pouvoir de coup d'Etat. "Je n'ai pas démissionné en tant que président de Madagascar", a déclaré M. Ravalomanana. "J'ai été contraint de passer le relais sous la menace d'une arme (...) Je suis toujours président de Madagascar", a-t-il affirmé, en accusant un groupe de soldats de l'avoir menacé pour qu'il quitte le pouvoir. Il a tenu ces propos alors qu'une manifestation à laquelle participaient certains de ses partisans a été dispersée par la police à Madagascar. Selon un collaborateur d'Andry Rajoelina, les protestataires ont tué un policier; il a accusé les partisans du président évincé d'avoir recours à la violence et de tenter de discréditer le nouveau régime.
Des responsables hospitaliers ont confirmé la mort d'une personne et déclaré, sans autres précisions, que 13 personnes avaient été blessées.
Marc Ravalomanana a souligné qu'une équipe de la Communauté de développement de l'Afrique australe devait se rendre cette semaine à Madagascar pour tenter de convaincre Andry Rajoelina de renoncer au pouvoir.
D'après le ministre des Affaires étrangères de M. Rajoelina, la mission régionale est arrivée lundi: il a expliqué qu'elle était à Madagascar pour "évaluer la situation".
AP
Des responsables hospitaliers ont confirmé la mort d'une personne et déclaré, sans autres précisions, que 13 personnes avaient été blessées.
Marc Ravalomanana a souligné qu'une équipe de la Communauté de développement de l'Afrique australe devait se rendre cette semaine à Madagascar pour tenter de convaincre Andry Rajoelina de renoncer au pouvoir.
D'après le ministre des Affaires étrangères de M. Rajoelina, la mission régionale est arrivée lundi: il a expliqué qu'elle était à Madagascar pour "évaluer la situation".
AP