L'UMP ne décolère pas après les excuses présentées par Ségolène Royal à José Luis Zapatero pour des propos attribués à Nicolas Sarkozy sur le président du gouvernement espagnol et démentis par l'Elysée. Du porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, s'interrogeant sur sa santé mentale, au secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo, l'accusant de "déshonorer la France", la droite n'a pas de mots assez durs contre l'ex-candidate socialiste.
La Parti socialiste a apporté un timide soutien à Ségolène Royal et certains ténors de gauche, tout en critiquant les "manières" cavalières de Nicolas Sarkozy, lui ont donné tort. Selon le quotidien Libération, Nicolas Sarkozy s'était livré lors d'un déjeuner avec des parlementaires à un retour d'expérience sur le G20 qui a rapidement viré à la critique de la plupart de ses homologues étrangers.
De Zapatero, il aurait dit qu'"il n'est peut-être pas très intelligent", ajoutant: "Moi j’en connais qui étaient très intelligents et qui n’ont pas été au second tour de la présidentielle." Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a tenté dimanche de mettre les choses au point en soulignant que les propos de Nicolas Sarkozy avaient été mal compris. "Qu'a-t-il voulu dire ? Il a dit M. Zapatero vient de supprimer la publicité à la télévision, il n'est peut-être pas intelligent - il parlait de lui en réalité -, mais il l'a fait aussi'", a-t-il dit sur Canal +.
Bernard Kouchner a défendu le parler-cru du chef de l'Etat. "C'est comme ça qu'il parle, il est jeune et il est vivant, ça fait une différence", a-t-il estimé. Le chef de la diplomatie française a estimé que cette polémique, largement commentée par la presse espagnole, n'aurait pas d'incidence sur la prochaine visite de Nicolas Sarkozy en Espagne, dans une dizaine de jours.
Reuters
La Parti socialiste a apporté un timide soutien à Ségolène Royal et certains ténors de gauche, tout en critiquant les "manières" cavalières de Nicolas Sarkozy, lui ont donné tort. Selon le quotidien Libération, Nicolas Sarkozy s'était livré lors d'un déjeuner avec des parlementaires à un retour d'expérience sur le G20 qui a rapidement viré à la critique de la plupart de ses homologues étrangers.
De Zapatero, il aurait dit qu'"il n'est peut-être pas très intelligent", ajoutant: "Moi j’en connais qui étaient très intelligents et qui n’ont pas été au second tour de la présidentielle." Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a tenté dimanche de mettre les choses au point en soulignant que les propos de Nicolas Sarkozy avaient été mal compris. "Qu'a-t-il voulu dire ? Il a dit M. Zapatero vient de supprimer la publicité à la télévision, il n'est peut-être pas intelligent - il parlait de lui en réalité -, mais il l'a fait aussi'", a-t-il dit sur Canal +.
Bernard Kouchner a défendu le parler-cru du chef de l'Etat. "C'est comme ça qu'il parle, il est jeune et il est vivant, ça fait une différence", a-t-il estimé. Le chef de la diplomatie française a estimé que cette polémique, largement commentée par la presse espagnole, n'aurait pas d'incidence sur la prochaine visite de Nicolas Sarkozy en Espagne, dans une dizaine de jours.
Reuters