Selon Libération, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a trouvé une parade. Pour esquiver les pressions des Etats-Unis qui se sont clairement prononcés en faveur de la solution des «deux Etats pour deux peuples». Afin de régler le conflit israélo-palestinien.
Le Premier ministre israélien, à l’occasion de sa première rencontre jeudi dernier avec l’émissaire de Barack Obama pour le Proche-Orient, George Mitchell, a exigé des Palestiniens la reconnaissance de l’Etat d’Israël comme l’Etat juif.
Or, faut-il le rappeler, lors de son voyage en Turquie, début avril, le Président américain, Barack Obama a indiqué que l’ «objectif» qu’il poursuivait «activement» est celui de deux Etats, l’un israélien et l’autre palestinien. La meilleure et seule solution, a soutenu George Mitchell. Qui a précisé, par ailleurs, que le président américain a la ferme intention de faire de la paix globale au Proche-Orient une priorité absolue.
Dans la capitale israélienne, on indique que cette demande n’est pas nouvelle. En effet, le prédécesseur de Benyamin Netanyahu, Ehud Olmert, l’avait déjà formulée avant d’y renoncer en raison de la forte opposition des Palestiniens.
Pour trois raisons, ceux-ci ont estimé qu’ils n’ont pas à se plier à cette condition. Parce que, ont-ils estimé, l’Organisation de libération de la Palestine (Olp) a déjà reconnu en 1993 l’Etat d’Israël. Par ailleurs, ils ont indiqué que 1,5 million de Palestiniens vivant en Israël sont citoyens de cet Etat. Autre raison des Palestiniens, cette reconnaissance signifierait une renonciation du droit au retour des réfugiés.
A l’analyse de ces considérations antérieures, le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a immédiatement protesté. Estimant que la demande de Benyamin Netanyahu est un obstacle sur la voie de la paix et de la création de deux Etats.
Ernest Aka Simon
Le Premier ministre israélien, à l’occasion de sa première rencontre jeudi dernier avec l’émissaire de Barack Obama pour le Proche-Orient, George Mitchell, a exigé des Palestiniens la reconnaissance de l’Etat d’Israël comme l’Etat juif.
Or, faut-il le rappeler, lors de son voyage en Turquie, début avril, le Président américain, Barack Obama a indiqué que l’ «objectif» qu’il poursuivait «activement» est celui de deux Etats, l’un israélien et l’autre palestinien. La meilleure et seule solution, a soutenu George Mitchell. Qui a précisé, par ailleurs, que le président américain a la ferme intention de faire de la paix globale au Proche-Orient une priorité absolue.
Dans la capitale israélienne, on indique que cette demande n’est pas nouvelle. En effet, le prédécesseur de Benyamin Netanyahu, Ehud Olmert, l’avait déjà formulée avant d’y renoncer en raison de la forte opposition des Palestiniens.
Pour trois raisons, ceux-ci ont estimé qu’ils n’ont pas à se plier à cette condition. Parce que, ont-ils estimé, l’Organisation de libération de la Palestine (Olp) a déjà reconnu en 1993 l’Etat d’Israël. Par ailleurs, ils ont indiqué que 1,5 million de Palestiniens vivant en Israël sont citoyens de cet Etat. Autre raison des Palestiniens, cette reconnaissance signifierait une renonciation du droit au retour des réfugiés.
A l’analyse de ces considérations antérieures, le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a immédiatement protesté. Estimant que la demande de Benyamin Netanyahu est un obstacle sur la voie de la paix et de la création de deux Etats.
Ernest Aka Simon