Lors d’un meeting populaire à Conakry, le chef de la junte a dénoncé l’attitude des leaders d’opinion.
Le capitaine Moussa Dadis Camara, chef du Conseil national pour la démocratie et le développement (Cndd), au pouvoir depuis le 23 décembre en Guinée, a menacé d’ «ôter la tenue» militaire pour être candidat à la prochaine élection présidentielle, apprend-on par Rfi.
«Un acharnement des leaders d’opinion contre le Cndd» explique, selon lui, cette menace alors qu’il avait maintes fois déclaré n’être pas intéressé par le scrutin présidentiel théoriquement prévu en décembre.
Moussa Dadis Camara a reproché, devant 1 500 personnes, aux leaders politiques guinéens de ne pas reconnaître le Cndd comme ils ont été reconnus depuis le changement de pouvoir en Guinée.
«Personne, ni un membre du précédent gouvernement, ni un opérateur économique, encore moins un leader politique n’a été attaché, ni humilié lors de la prise du pouvoir par l’armée», a-t-il indiqué. Avant de faire remarquer qu’ «ils ont été grandis et honorés». Pour l’homme fort de Conakry, ces leaders politiques doivent savoir que tout citoyen guinéen a le droit de se présenter à la présidentielle. Et que personne ne pourra lui interdire de se porter candidat à ce scrutin.
Ernest Aka Simon
Le capitaine Moussa Dadis Camara, chef du Conseil national pour la démocratie et le développement (Cndd), au pouvoir depuis le 23 décembre en Guinée, a menacé d’ «ôter la tenue» militaire pour être candidat à la prochaine élection présidentielle, apprend-on par Rfi.
«Un acharnement des leaders d’opinion contre le Cndd» explique, selon lui, cette menace alors qu’il avait maintes fois déclaré n’être pas intéressé par le scrutin présidentiel théoriquement prévu en décembre.
Moussa Dadis Camara a reproché, devant 1 500 personnes, aux leaders politiques guinéens de ne pas reconnaître le Cndd comme ils ont été reconnus depuis le changement de pouvoir en Guinée.
«Personne, ni un membre du précédent gouvernement, ni un opérateur économique, encore moins un leader politique n’a été attaché, ni humilié lors de la prise du pouvoir par l’armée», a-t-il indiqué. Avant de faire remarquer qu’ «ils ont été grandis et honorés». Pour l’homme fort de Conakry, ces leaders politiques doivent savoir que tout citoyen guinéen a le droit de se présenter à la présidentielle. Et que personne ne pourra lui interdire de se porter candidat à ce scrutin.
Ernest Aka Simon