La situation politique connaît un regain de tension avec le dernier développement de “la tentative de coup d’état”.
Kpatcha Gnassingbé, a été inculpé, hier, pour “complot” et “tentative d’attentat contre la sûreté de l’État”. Il a été interpellé mercredi matin devant l’ambassade des Etats-Unis à Lomé. A en croire Rfi, des officiers, interpellés dimanche soir au domicile de Kpatcha Gnassingbé, auraient avoué qu’un coup d’Etat, dont Kpatcha figurerait au premier plan, était en préparation au Togo.
Les initiateurs de ce complot, de sources proches de la gendarmerie togolaise, devaient profiter du voyage que le président Faure Gnassingbé devait effectuer en Chine pour prendre le pouvoir.
Recherché par la police depuis les échanges de coups de feu chez lui entre la Force d’intervention rapide (Fir) et les éléments de sa garde, Kpatcha Gnassingbé a, selon la gendarmerie, cherché à se réfugier à l’ambassade américaine. Avant d’être interpellé devant le bâtiment autour duquel des gendarmes et militaires étaient positionnés.
Sur cette arrestation, plusieurs versions circulent à Lomé. Dans la capitale togolaise, certains pensent que Kpatcha Gnassingbé a réussi à entrer dans les locaux de l’ambassade avant d’être remis à la gendarmerie, quand pour d’autres, il a été pris à l’entrée de la représentation diplomatique des Etats-Unis. A Lomé-2, un quartier de la ville, une réunion de la famille Gnassingbé devait se tenir.
Mercredi soir, aucune réaction de la classe politique concernant l’arrestation de Kpatcha Gnassingbé, député de la circonscription de Kara (environ 420km au nord de Lomé), fief de la famille Eyadema, n’était enregistrée.
Seule l’intervention des militaires au domicile du député dans la nuit du dimanche à lundi était commentée. Pour l’opposition, ce n’est pas aux gendarmes d’intervenir dans ce type d’opération. Le vice-président de l’Union des forces du changement (Ufc), Patrick Lawson, est catégorique. «L’interpellation de citoyens, souligne-t-il, pour quelque motif que ce soit, est une opération de police judiciaire qui ne relève nullement de la compétence des Forces armées togolaises, (Fac) et encore moins de la Force d’intervention rapide (Fir)».
L’Ufc a d’ailleurs l’intention de saisir la présidence de l’Assemblée nationale pour un débat sur la question de l’immunité parlementaire.
Ernest Aka Simon
Kpatcha Gnassingbé, a été inculpé, hier, pour “complot” et “tentative d’attentat contre la sûreté de l’État”. Il a été interpellé mercredi matin devant l’ambassade des Etats-Unis à Lomé. A en croire Rfi, des officiers, interpellés dimanche soir au domicile de Kpatcha Gnassingbé, auraient avoué qu’un coup d’Etat, dont Kpatcha figurerait au premier plan, était en préparation au Togo.
Les initiateurs de ce complot, de sources proches de la gendarmerie togolaise, devaient profiter du voyage que le président Faure Gnassingbé devait effectuer en Chine pour prendre le pouvoir.
Recherché par la police depuis les échanges de coups de feu chez lui entre la Force d’intervention rapide (Fir) et les éléments de sa garde, Kpatcha Gnassingbé a, selon la gendarmerie, cherché à se réfugier à l’ambassade américaine. Avant d’être interpellé devant le bâtiment autour duquel des gendarmes et militaires étaient positionnés.
Sur cette arrestation, plusieurs versions circulent à Lomé. Dans la capitale togolaise, certains pensent que Kpatcha Gnassingbé a réussi à entrer dans les locaux de l’ambassade avant d’être remis à la gendarmerie, quand pour d’autres, il a été pris à l’entrée de la représentation diplomatique des Etats-Unis. A Lomé-2, un quartier de la ville, une réunion de la famille Gnassingbé devait se tenir.
Mercredi soir, aucune réaction de la classe politique concernant l’arrestation de Kpatcha Gnassingbé, député de la circonscription de Kara (environ 420km au nord de Lomé), fief de la famille Eyadema, n’était enregistrée.
Seule l’intervention des militaires au domicile du député dans la nuit du dimanche à lundi était commentée. Pour l’opposition, ce n’est pas aux gendarmes d’intervenir dans ce type d’opération. Le vice-président de l’Union des forces du changement (Ufc), Patrick Lawson, est catégorique. «L’interpellation de citoyens, souligne-t-il, pour quelque motif que ce soit, est une opération de police judiciaire qui ne relève nullement de la compétence des Forces armées togolaises, (Fac) et encore moins de la Force d’intervention rapide (Fir)».
L’Ufc a d’ailleurs l’intention de saisir la présidence de l’Assemblée nationale pour un débat sur la question de l’immunité parlementaire.
Ernest Aka Simon