Pyongyang a réagi à la déclaration du Conseil de sécurité de l’Onu qui condamne le lancement d’une fusée balistique.
Les inspecteurs de l’Agence internationale de l’Energie atomique (Aiea) ont reçu, hier, l’ordre de Pyongyang d’enlever les scellés et caméras sur le site de Yongbyon et de quitter la Corée du Nord «aussi vite que possible», apprend-on par l’Ap.
En effet, après le récent tir de fusée nord-coréen, le Conseil de sécurité de l’Onu a fait lundi une déclaration «non contraignante» et renforcé les sanctions contre Pyongyang.
Après avoir dénoncé la déclaration «injuste» et «en violation de la loi internationale» adoptée lundi soir par les 15 membres de sécurité de l’Onu dont la Chine, la Corée du Nord avait annoncé mardi, écrit l’Associated Press, la relance de son programme nucléaire militaire. Elle menace, par ailleurs, de boycotter les négociations sur le démantèlement de ses installations.
Pour Pyongyang, la mise en orbite le 5 avril d’un satellite de communication entre dans le cadre de son programme spatial civil. Faux, rétorquent les Etats-Unis qui affirment qu’il s’agissait d’un test clandestin de tir de missile balistique pouvant menacer même le territoire américain.
Au demeurant, le président américain, Barack Obama, s’est félicité du «message clair et uni» envoyé par les Nations unies et salué la déclaration du Conseil de sécurité.
La Corée du Nord, elle, trouve les accords onusiens caducs. Dans un communiqué, son ministère des Affaires étrangères déclare du reste que «l’existence des pourparlers à six a perdu tout sens».
Ernest Aka Simon
Les inspecteurs de l’Agence internationale de l’Energie atomique (Aiea) ont reçu, hier, l’ordre de Pyongyang d’enlever les scellés et caméras sur le site de Yongbyon et de quitter la Corée du Nord «aussi vite que possible», apprend-on par l’Ap.
En effet, après le récent tir de fusée nord-coréen, le Conseil de sécurité de l’Onu a fait lundi une déclaration «non contraignante» et renforcé les sanctions contre Pyongyang.
Après avoir dénoncé la déclaration «injuste» et «en violation de la loi internationale» adoptée lundi soir par les 15 membres de sécurité de l’Onu dont la Chine, la Corée du Nord avait annoncé mardi, écrit l’Associated Press, la relance de son programme nucléaire militaire. Elle menace, par ailleurs, de boycotter les négociations sur le démantèlement de ses installations.
Pour Pyongyang, la mise en orbite le 5 avril d’un satellite de communication entre dans le cadre de son programme spatial civil. Faux, rétorquent les Etats-Unis qui affirment qu’il s’agissait d’un test clandestin de tir de missile balistique pouvant menacer même le territoire américain.
Au demeurant, le président américain, Barack Obama, s’est félicité du «message clair et uni» envoyé par les Nations unies et salué la déclaration du Conseil de sécurité.
La Corée du Nord, elle, trouve les accords onusiens caducs. Dans un communiqué, son ministère des Affaires étrangères déclare du reste que «l’existence des pourparlers à six a perdu tout sens».
Ernest Aka Simon