Deux morts, au moins 77 blessés, casses, incendies d’immeubles et d’autocars. La capitale de la Thaïlande connaît depuis le week-end dernier une cascade de violences avec des dizaines de blessés, selon France 24. Pour juguler ces violences, le Premier ministre Abhisit Vejjajiva a décrété l’état d’urgence et appelé l’armée et la police à rétablir l’ordre à tout prix. Ainsi, des hommes en armes ont été déployés dans la ville, mais les manifestants, «des chemises rouges» n’en démordent pas. Ils ne revendiquent qu’une chose : la démission du Premier ministre Abhisit Vejjajiva et la restitution du pouvoir au peuple.
Tout a commencé le 26 mars dernier quand les manifestants ont commencé à faire le siège du gouvernement. Samedi dernier, ils frappent un grand coup lorsque 2 000 d’entre eux pénètrent dans l’hôtel où se tenait le sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-est (Asean). Qui, la veille, réunissait 16 dirigeants de la région dans la station balnéaire de Pattaya. Camouflet pour le gouvernement thaïlandais. La réunion est annulée et les dirigeants étrangers sont évacués par hélicoptère après de violents affrontements à la suite desquels le leader des manifestants, l’ancien chanteur pop, Arisman Pongreungrong, est arrêté.
Le terrain des affrontements se déplace dimanche de Pâques à Bangkok où 100 000 personnes s’étaient mobilisées.
La course au pouvoir par la rue a démarré depuis 2006. Les «chemises jaunes» le disputaient aux «chemises rouges», partisans de l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra. Les premiers finiront par l’emporter, aidés par des généraux royalistes. Thaksin démissionne et s’exile à Londres. Homme d’affaires populaire, surtout dans les milieux ruraux du nord du pays, mais aux méthodes jugées expéditives, il fut au pouvoir de 2001 à 2006. Aujourd’hui, il est menacé par un procès pour corruption.
Depuis sa fuite, aucun gouvernement lui succédant n’a pu rétablir durablement l’ordre. Aujourd’hui ses partisans, «les chemises rouges» exigent le départ de l’actuel Premier ministre Abhisit Vejjajiva, aux affaires depuis la destitution, en décembre dernier de l’ancien Premier ministre Somchai Wongsawat, beau-frère de Thaksin Shinawatra.
E. A. S
Tout a commencé le 26 mars dernier quand les manifestants ont commencé à faire le siège du gouvernement. Samedi dernier, ils frappent un grand coup lorsque 2 000 d’entre eux pénètrent dans l’hôtel où se tenait le sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-est (Asean). Qui, la veille, réunissait 16 dirigeants de la région dans la station balnéaire de Pattaya. Camouflet pour le gouvernement thaïlandais. La réunion est annulée et les dirigeants étrangers sont évacués par hélicoptère après de violents affrontements à la suite desquels le leader des manifestants, l’ancien chanteur pop, Arisman Pongreungrong, est arrêté.
Le terrain des affrontements se déplace dimanche de Pâques à Bangkok où 100 000 personnes s’étaient mobilisées.
La course au pouvoir par la rue a démarré depuis 2006. Les «chemises jaunes» le disputaient aux «chemises rouges», partisans de l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra. Les premiers finiront par l’emporter, aidés par des généraux royalistes. Thaksin démissionne et s’exile à Londres. Homme d’affaires populaire, surtout dans les milieux ruraux du nord du pays, mais aux méthodes jugées expéditives, il fut au pouvoir de 2001 à 2006. Aujourd’hui, il est menacé par un procès pour corruption.
Depuis sa fuite, aucun gouvernement lui succédant n’a pu rétablir durablement l’ordre. Aujourd’hui ses partisans, «les chemises rouges» exigent le départ de l’actuel Premier ministre Abhisit Vejjajiva, aux affaires depuis la destitution, en décembre dernier de l’ancien Premier ministre Somchai Wongsawat, beau-frère de Thaksin Shinawatra.
E. A. S