Le discours prononcé, hier, par le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, à l’ouverture de la conférence des Nations unies sur le racisme à Genève, en Suisse, n’a pas été apprécié par les représentants des Etats de l’Union européenne qui ont quitté la réunion, note Rfi. Certains participants à ce sommet redoutaient cette allocution comme étant l’un des moments forts de la rencontre. Et le président iranien n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. «Les Etats-Unis et d’autres régions du monde, a-t-il dénoncé, ont envoyé des immigrants venant d’Europe pour établir un gouvernement totalement raciste dans la Palestine occupée». Puis, il a souligné que cela s’est fait en compensation des «affreuses conséquences du racisme en Europe». Sans toutefois citer ouvertement le nom de l’Etat hébreu, Mahmoud Ahmadinejad s’est insurgé contre la création d’un «gouvernement raciste» au Proche-Orient. Affirmant, par ailleurs, que la «souffrance des Juifs», après la Seconde guerre mondiale, avait servi de prétexte à des agressions militaires qui ont créé une «nation de sans-abri».
La France avait menacé de boycotter la conférence si le président iranien se livrait à des provocations. Le ton et les termes utilisés pour dire son discours n’ont pas été du goût des représentants de l’Union européenne qui ont quitté la conférence, baptisée Durban II.
Ernest Aka Simon
La France avait menacé de boycotter la conférence si le président iranien se livrait à des provocations. Le ton et les termes utilisés pour dire son discours n’ont pas été du goût des représentants de l’Union européenne qui ont quitté la conférence, baptisée Durban II.
Ernest Aka Simon