Tout était allé très vite quand, le 7 février, M. Rajoelina créait sa haute autorité de transition pour lancer ses partisans contre le palais présidentiel. La manifestation tourna court. 28 personnes tuées par la garde présidentielle et 212 autres blessées. La communauté dite internationale, notamment l’Organisation des Nations unies (ONU) et la France, qui n’attendait que ça, a alors vite brandi l’argument de la violation des Droits de l’Homme par Ravalomana-na pour le pousser hors d’Antananarivo. Sans même chercher à lui accorder le moindre bénéfice du doute en l’amenant à organiser des élections anticipées.
Ainsi, le 17 mars 2009, Marc Ravalomanana, le président démocratiquement élu, a-t-il été contraint à quitter le pouvoir. Andry Rajoelina, son opposant a été installé au palais présidentiel d'Ambohitsirohitra, dans le centre-ville de la capitale. Par la force des armes.
Les condamnations du putsch ont été timides. Comme d’habitude. Et, bêtement, on avait pensé que les Malgaches laisseraient le “DJ” de la capitale leur prendre impunément leur pouvoir par l’installation d’un régime d’exception. Ils se sont alors dit : “Si nous sommes déterminés, nous pouvons avoir gain de cause”. Ils ont alors appelé à la mobilisation pour essayer de retourner l’opinion selon laquelle Marc Ravaloma-nana ne tenait pas son pouvoir du peuple malgache. Et, depuis plus d’un mois, la crise malgache ne se dénoue pas. Ses partisans organisent la résistance. Ils sont dans la rue. Lundi 20 avril dernier, ils ont essuyé des tirs à balles réelles des forces de sécurité qui ont fait plusieurs victimes. Bravant ces coups de fusils de la soldatesque à la solde du putschiste Rajoelina, ils ne démordent pas. Ils préparent le retour à l’ordre constitutionnel sur la grande île. Mais cette communauté dite internationale saura-t-elle réagir ?
Robert Krassault: ciurbaine@yahoo.fr
Ainsi, le 17 mars 2009, Marc Ravalomanana, le président démocratiquement élu, a-t-il été contraint à quitter le pouvoir. Andry Rajoelina, son opposant a été installé au palais présidentiel d'Ambohitsirohitra, dans le centre-ville de la capitale. Par la force des armes.
Les condamnations du putsch ont été timides. Comme d’habitude. Et, bêtement, on avait pensé que les Malgaches laisseraient le “DJ” de la capitale leur prendre impunément leur pouvoir par l’installation d’un régime d’exception. Ils se sont alors dit : “Si nous sommes déterminés, nous pouvons avoir gain de cause”. Ils ont alors appelé à la mobilisation pour essayer de retourner l’opinion selon laquelle Marc Ravaloma-nana ne tenait pas son pouvoir du peuple malgache. Et, depuis plus d’un mois, la crise malgache ne se dénoue pas. Ses partisans organisent la résistance. Ils sont dans la rue. Lundi 20 avril dernier, ils ont essuyé des tirs à balles réelles des forces de sécurité qui ont fait plusieurs victimes. Bravant ces coups de fusils de la soldatesque à la solde du putschiste Rajoelina, ils ne démordent pas. Ils préparent le retour à l’ordre constitutionnel sur la grande île. Mais cette communauté dite internationale saura-t-elle réagir ?
Robert Krassault: ciurbaine@yahoo.fr