L'enseignement catholique de Côte d'Ivoire cherche les voies et moyens de son autonomie et de son développement. C'est dans ce contexte que le Fonds national de soutien et de promotion de l'enseignement catholique (Fonaspec) sera lancé le mardi prochain, à la cathédrale Saint Paul, au Plateau. Le directeur national de l'enseignement catholique, le père Yao Kouadio Marcellin, a donné l'information, hier, au siège de ladite direction, au Plateau, lors d'une conférence de presse. “Le Fonaspec est un cadre ouvert aux parents d'élèves, aux anciens des écoles catholiques, aux organismes, aux institutions, aux opérateurs économiques, etc., qui voudraient soutenir financièrement l'enseignement catholique. Et cette chaîne de solidarité se veut agissante tant au plan national qu'international pour mobiliser le plus de ressources possibles”, a-t-il dit.
L'objectif du Fonds, selon le père Yao Marcellin, est de stabiliser les ressources financières, moderniser les structures et la gestion et parvenir à l'autonomie financière. La trop grande dépendance de l'enseignement catholique de l'Etat, a-t-il révélé, constitue la difficulté majeure de cet enseignement. “Les difficultés de trésorerie de l'enseignement catholique ont débuté dans les années 89-90. Le non respect de la convention par l'Etat y est beaucoup. Les diocèses sont pauvres. Et ils sont en rupture de paiement”, a-t-il déploré.
Le directeur financier de l'enseignement catholique, Jean Kanga, a indiqué que l'Etat doit 1,727 milliard FCFA à l'enseignement catholique pour l'année scolaire 2007-2008. Il s'est réjoui du virement de 1,121 milliard FCFA, hier, dans le cadre du paiement de la dette intérieure. Il a rappelé que la subvention de 2006-2007 a été soldée en juin 2008. Mais il a avoué ne pas connaître la décision que l'Etat va prendre concernant les besoins de 2008-2009 qui s'élèvent à 3,8 milliards FCFA.
Gomon Edmond
L'objectif du Fonds, selon le père Yao Marcellin, est de stabiliser les ressources financières, moderniser les structures et la gestion et parvenir à l'autonomie financière. La trop grande dépendance de l'enseignement catholique de l'Etat, a-t-il révélé, constitue la difficulté majeure de cet enseignement. “Les difficultés de trésorerie de l'enseignement catholique ont débuté dans les années 89-90. Le non respect de la convention par l'Etat y est beaucoup. Les diocèses sont pauvres. Et ils sont en rupture de paiement”, a-t-il déploré.
Le directeur financier de l'enseignement catholique, Jean Kanga, a indiqué que l'Etat doit 1,727 milliard FCFA à l'enseignement catholique pour l'année scolaire 2007-2008. Il s'est réjoui du virement de 1,121 milliard FCFA, hier, dans le cadre du paiement de la dette intérieure. Il a rappelé que la subvention de 2006-2007 a été soldée en juin 2008. Mais il a avoué ne pas connaître la décision que l'Etat va prendre concernant les besoins de 2008-2009 qui s'élèvent à 3,8 milliards FCFA.
Gomon Edmond