PARIS - Les auditions effectuées en Côte d`Ivoire par les juges français dans l`enquête sur la disparition du journaliste Guy-André Kieffer en 2004 ont fait apparaître des "similitudes" avec l`enlèvement six mois plus tard d`un avocat français, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
"Les juges ont fait apparaître de troublantes similitudes dans les questions posées entre l`enlèvement de Guy-André et celle de Xavier Ghelber six mois plus tard", a affirmé à l`AFP, Bernard Kieffer, frère du journaliste franco-canadien et partie civile dans le dossier.
"Manifestement l`organisation mise en place est la même: mêmes personnes, mêmes lieux, probablement pour les mêmes raisons", a-t-il ajouté.
Xavier Ghelber, un avocat parisien en mission d`audit sur la filière cacao pour le compte de l`Union européenne, avait été enlevé par des hommes en armes le 7 novembre 2004 au petit matin à l`hôtel Ivoire d`Abidjan. Craignant d`être exécuté, il avait été conduit par le commando à la résidence du président Laurent Gbagbo avant d`être finalement remis à des gendarmes ivoiriens puis évacué par les soldats français, a-t-il raconté à l`AFP.
Une information judiciaire a été ouverte à Paris dans cette affaire le 17 novembre 2004 pour enlèvement, séquestration et tentative d`assassinat.
Guy-André Kieffer, un journaliste qui enquêtait notamment sur la filière café-cacao, a disparu le 16 avril 2004. Selon plusieurs témoignages, il a d`abord été conduit à la présidence par le commando. Son corps n`a jamais été retrouvé.
Le lien entre les deux affaires a été effectué à l`occasion de l`audition le 21 avril de Patrice Baï, garde du corps attaché à M. Gbagbo depuis 1990 et chef de la sécurité rapprochée du président.
M. Baï avait été mis en cause dans la disparition du journaliste par Michel Legré, beau-frère de Simone Gbagbo et mis en examen dans le dossier.
Entendu pour la première fois dans le dossier Kieffer, il a confirmé que des hommes soupçonnés d`avoir participé à l`enlèvement de Xavier Ghelber étaient des "membres de la garde très rapprochée du chef de l`Etat", selon des sources proches du dossier.
Interrogée le 23 avril, Simone Gbagbo a affirmé qu`elle n`était "nullement"
au courant de ces deux affaires.
"Les juges ont fait apparaître de troublantes similitudes dans les questions posées entre l`enlèvement de Guy-André et celle de Xavier Ghelber six mois plus tard", a affirmé à l`AFP, Bernard Kieffer, frère du journaliste franco-canadien et partie civile dans le dossier.
"Manifestement l`organisation mise en place est la même: mêmes personnes, mêmes lieux, probablement pour les mêmes raisons", a-t-il ajouté.
Xavier Ghelber, un avocat parisien en mission d`audit sur la filière cacao pour le compte de l`Union européenne, avait été enlevé par des hommes en armes le 7 novembre 2004 au petit matin à l`hôtel Ivoire d`Abidjan. Craignant d`être exécuté, il avait été conduit par le commando à la résidence du président Laurent Gbagbo avant d`être finalement remis à des gendarmes ivoiriens puis évacué par les soldats français, a-t-il raconté à l`AFP.
Une information judiciaire a été ouverte à Paris dans cette affaire le 17 novembre 2004 pour enlèvement, séquestration et tentative d`assassinat.
Guy-André Kieffer, un journaliste qui enquêtait notamment sur la filière café-cacao, a disparu le 16 avril 2004. Selon plusieurs témoignages, il a d`abord été conduit à la présidence par le commando. Son corps n`a jamais été retrouvé.
Le lien entre les deux affaires a été effectué à l`occasion de l`audition le 21 avril de Patrice Baï, garde du corps attaché à M. Gbagbo depuis 1990 et chef de la sécurité rapprochée du président.
M. Baï avait été mis en cause dans la disparition du journaliste par Michel Legré, beau-frère de Simone Gbagbo et mis en examen dans le dossier.
Entendu pour la première fois dans le dossier Kieffer, il a confirmé que des hommes soupçonnés d`avoir participé à l`enlèvement de Xavier Ghelber étaient des "membres de la garde très rapprochée du chef de l`Etat", selon des sources proches du dossier.
Interrogée le 23 avril, Simone Gbagbo a affirmé qu`elle n`était "nullement"
au courant de ces deux affaires.