Débutant vendredi son 1er voyage en Terre Sainte par la Jordanie, Benoît XVI a estimé que la liberté religieuse était "un droit humain fondamental". Après la Jordanie, le pape doit se rendre lundi en Israël et à Bethléem en Cisjordanie.
Le pape Benoît XVI a exprimé son "profond respect pour la communauté musulmane" à son arrivée vendredi en Jordanie, au début de son premier voyage en Terre sainte. Dans une allocation à l'aéroport international d'Amman, il a souligné que la "liberté religieuse est naturellement un droit humain fondamental et mon espérance fervente et ma prière sont que le respect des droits inaliénables et de la dignité (...) soient toujours plus affirmés et défendus non seulement au Moyen-Orient mais partout dans le monde". "Ma visite en Jordanie me donne l'heureuse occasion de dire mon profond respect pour la communauté musulmane, et de rendre hommage au rôle déterminant de sa Majesté le roi dans la promotion d'une meilleure compréhension des vertus proclamées par l'islam", a encore dit le souverain pontife.
Benoît XVI, qui effectue sa première visite dans un pays arabe musulman depuis le début de son pontificat en 2005, s'exprimait en italien devant notamment le roi Abdallah II et la reine Rania, des membres de la famille royale, ainsi qu'un parterre de responsables et de dignitaires religieux. La Jordanie "a été depuis longtemps à l'avant-garde d'initiatives en faveur de la paix au Moyen-Orient et à travers le monde, en encourageant le dialogue interreligieux et en soutenant les efforts qui visent à une juste solution au conflit israélo-palestinien, en accueillant des réfugiés en provenance de l'Irak voisin, et en cherchant à réduire les extrémistes", a-t-il poursuivi.
Abdallah II souligne : "l'engagement" du pape "à dissiper les malentendus"
Le pape a saisi l'occasion pour "rappeler les efforts en faveur de la paix en cette région", de feu le roi Hussein, père d'Abdallah II. Il a espéré que "son engagement pour la résolution des conflits dans la région puisse continuer à porter des fruits visant à promouvoir la paix désirée et la vraie justice pour tous ceux qui vivent" dans cette région. Il a conclu en souhaitant que sa visite et "naturellement toutes les initiatives qui visent à favoriser les bonnes relations entre chrétiens et musulmans, nous aident (...) dans un amour fraternel les uns pour les autres".
Pour sa part, Abdallah II a appelé le pape à ouvrir un nouveau dialogue entre chrétiens et musulmans et à faciliter un règlement du conflit israélo-palestinien. Il s'est félicité de "l'engagement" du pape "à dissiper les malentendus et les divisions qui ont porté atteinte aux relations entre chrétiens et musulmans". La puissante confrérie des Frères musulmans en Jordanie et leur branche politique, le Front de l'action islamique, ont affirmé que le pape n'était "pas le bienvenu" s'il ne s'excusait pas pour ses "propos contre l'islam". Le mouvement faisait référence à une polémique datant de 2006 où Benoît XVI avait semblé établir une relation entre islam et violence. Le pape avait ensuite exprimé ses regrets pour les réactions suscitées par ses propos. Après la Jordanie, le pape doit se rendre lundi en Israël et à Bethléem en Cisjordanie
Le pape Benoît XVI a exprimé son "profond respect pour la communauté musulmane" à son arrivée vendredi en Jordanie, au début de son premier voyage en Terre sainte. Dans une allocation à l'aéroport international d'Amman, il a souligné que la "liberté religieuse est naturellement un droit humain fondamental et mon espérance fervente et ma prière sont que le respect des droits inaliénables et de la dignité (...) soient toujours plus affirmés et défendus non seulement au Moyen-Orient mais partout dans le monde". "Ma visite en Jordanie me donne l'heureuse occasion de dire mon profond respect pour la communauté musulmane, et de rendre hommage au rôle déterminant de sa Majesté le roi dans la promotion d'une meilleure compréhension des vertus proclamées par l'islam", a encore dit le souverain pontife.
Benoît XVI, qui effectue sa première visite dans un pays arabe musulman depuis le début de son pontificat en 2005, s'exprimait en italien devant notamment le roi Abdallah II et la reine Rania, des membres de la famille royale, ainsi qu'un parterre de responsables et de dignitaires religieux. La Jordanie "a été depuis longtemps à l'avant-garde d'initiatives en faveur de la paix au Moyen-Orient et à travers le monde, en encourageant le dialogue interreligieux et en soutenant les efforts qui visent à une juste solution au conflit israélo-palestinien, en accueillant des réfugiés en provenance de l'Irak voisin, et en cherchant à réduire les extrémistes", a-t-il poursuivi.
Abdallah II souligne : "l'engagement" du pape "à dissiper les malentendus"
Le pape a saisi l'occasion pour "rappeler les efforts en faveur de la paix en cette région", de feu le roi Hussein, père d'Abdallah II. Il a espéré que "son engagement pour la résolution des conflits dans la région puisse continuer à porter des fruits visant à promouvoir la paix désirée et la vraie justice pour tous ceux qui vivent" dans cette région. Il a conclu en souhaitant que sa visite et "naturellement toutes les initiatives qui visent à favoriser les bonnes relations entre chrétiens et musulmans, nous aident (...) dans un amour fraternel les uns pour les autres".
Pour sa part, Abdallah II a appelé le pape à ouvrir un nouveau dialogue entre chrétiens et musulmans et à faciliter un règlement du conflit israélo-palestinien. Il s'est félicité de "l'engagement" du pape "à dissiper les malentendus et les divisions qui ont porté atteinte aux relations entre chrétiens et musulmans". La puissante confrérie des Frères musulmans en Jordanie et leur branche politique, le Front de l'action islamique, ont affirmé que le pape n'était "pas le bienvenu" s'il ne s'excusait pas pour ses "propos contre l'islam". Le mouvement faisait référence à une polémique datant de 2006 où Benoît XVI avait semblé établir une relation entre islam et violence. Le pape avait ensuite exprimé ses regrets pour les réactions suscitées par ses propos. Après la Jordanie, le pape doit se rendre lundi en Israël et à Bethléem en Cisjordanie