Après avoir passé treize des dix-neuf dernières années en détention, le chef de l’opposition à nouveau inculpé.
Les chancelleries occidentales dénoncent, selon Reuters, les nouvelles charges retenues contre le chef de l’opposition Aung San Suu Kyi.
En effet, lundi, à Rangoun, la capitale birmane, Aung San Suu Kyi, 63 ans, prix Nobel de la paix, doit comparaître devant la justice, au motif qu’au début du mois en cours, elle a laissé un ressortissant américain, John William Yettaw, s’introduire à son domicile où il a passé deux jours. Enfreignant ainsi les conditions de son assignation à résidence.
Les Etats-Unis, l’Union européenne, la Grande-Bretagne, l’Onu et des associations de défense des droits de l’homme critiquent ouvertement ce procès qui se tiendra sur des charges «fabriquées».
Le procès de l’opposante birmane aura lieu dix jours avant l’expiration théorique (le 27 mai) de son assignation à résidence. Ce qui fait dire au président du Forum pacifique du Centre d’études stratégiques et internationales (Csis), Ralph Cossa, que «rares sont ceux qui doutaient que la junte ne trouve une raison ou une autre de la maintenir détenue».
Pour Ralph Cossa, les protestations internationales ne devraient pas émouvoir outre mesure les généraux birmans.
Aung San Suu Kyi encourt, par ailleurs, une peine de cinq ans de prison, tout comme Yettaw, arrêté le 6 mai et inculpé pour avoir incité à violer la loi sur l’immigration. L’Américain, qui n’a pas expliqué les raisons de son geste, a eu un bref entretien avec des diplomates de son pays.
A Rangoun, on s’interroge.
«Le régime doit être, d’une manière ou d’une autre, à l’origine de cet incident. Ils ne veulent pas libérer Suu», s’indigne un ancien responsable politique aujourd’hui à la retraite, sous le couvert de l’anonymat.
Ernest Aka Simon
Les chancelleries occidentales dénoncent, selon Reuters, les nouvelles charges retenues contre le chef de l’opposition Aung San Suu Kyi.
En effet, lundi, à Rangoun, la capitale birmane, Aung San Suu Kyi, 63 ans, prix Nobel de la paix, doit comparaître devant la justice, au motif qu’au début du mois en cours, elle a laissé un ressortissant américain, John William Yettaw, s’introduire à son domicile où il a passé deux jours. Enfreignant ainsi les conditions de son assignation à résidence.
Les Etats-Unis, l’Union européenne, la Grande-Bretagne, l’Onu et des associations de défense des droits de l’homme critiquent ouvertement ce procès qui se tiendra sur des charges «fabriquées».
Le procès de l’opposante birmane aura lieu dix jours avant l’expiration théorique (le 27 mai) de son assignation à résidence. Ce qui fait dire au président du Forum pacifique du Centre d’études stratégiques et internationales (Csis), Ralph Cossa, que «rares sont ceux qui doutaient que la junte ne trouve une raison ou une autre de la maintenir détenue».
Pour Ralph Cossa, les protestations internationales ne devraient pas émouvoir outre mesure les généraux birmans.
Aung San Suu Kyi encourt, par ailleurs, une peine de cinq ans de prison, tout comme Yettaw, arrêté le 6 mai et inculpé pour avoir incité à violer la loi sur l’immigration. L’Américain, qui n’a pas expliqué les raisons de son geste, a eu un bref entretien avec des diplomates de son pays.
A Rangoun, on s’interroge.
«Le régime doit être, d’une manière ou d’une autre, à l’origine de cet incident. Ils ne veulent pas libérer Suu», s’indigne un ancien responsable politique aujourd’hui à la retraite, sous le couvert de l’anonymat.
Ernest Aka Simon