Le colonel Tony Marcos, le président en exil du mouvement militaro politique Action patriotique pour le salut, a dit son intention de se porter candidat à la future élection présidentielle en Guinée équatoriale.
" J'ai décidé depuis longtemps de servir mon pays à tous les échelons et d'être présent à chaque fois que la nation a besoin de moi. C'est ainsi que j'ai jugé bon de me présenter à ces élections ", dont la date n'a pas encore été officiellement fixée, a annoncé le colonel Tony Marcos, dans un entretien à paraître accordé à un journal ivoirien. Le militaire en rupture de banc avec le régime de Malabo, compte bien rentrer dans son pays pour participer au jeu démocratique, en dépit de sa sécurité. " Je pense qu'il est nécessaire pour un Etat qui se respecte, d'assurer la sécurité de tous les citoyens et leurs biens sans tenir compte de leur appartenance politique. Une fois que l'Etat ne remplit pas ses devoirs en ce moment-là, il faut savoir que l'Etat a failli à sa mission. Je ne crains pas la mort en tant que tel, assassiner un leader politique c'est facile à faire mais les conséquences sont toujours dramatiques ", fait savoir le colonel Tony Marcos. Ce dernier qui vit en exil dans un pays africain compte transformer son mouvement en véritable formation politique, avant l'échéance électorale. " Nous multiplions des réunions d'explication dans ce sens afin de sensibiliser tous les camarades qui résistent encore au processus ", fait-il savoir. L'homme se défend d'être une marionnette de l'Espagne mais reste ferme sur sa position : " Nous sommes liés les uns et les autres tant historique que culturel. L'Espagne est notre mère patrie, les relations qui nous unissent ne datent pas d'aujourd'hui. On ne peut pas vouloir être Président en Guinée-équatoriale et ne pas avoir les bonnes relations avec l'Espagne. Sans l'Espagne, la Guinée-Équatoriale n'existerait pas, il ne faut pas être ingrat ". Le colonel Tony Marcos qui pense que le gouvernement rechigne à donner une date précise de l'élection présidentielle " afin de surprendre les autres candidats ". En attendant, le candidat déclaré à l'élection présidentielle contre le président Theodoro Obiang N'Guema (qui fait l'objet d'une enquête en France pour ses biens) souhaite ardemment que " les élections soient bien organisées, libres et transparentes. Et aussi, il est temps que ceux qui bloquent l'alternance politique sachent que le temps est révolu ".
Prince Béganssou
" J'ai décidé depuis longtemps de servir mon pays à tous les échelons et d'être présent à chaque fois que la nation a besoin de moi. C'est ainsi que j'ai jugé bon de me présenter à ces élections ", dont la date n'a pas encore été officiellement fixée, a annoncé le colonel Tony Marcos, dans un entretien à paraître accordé à un journal ivoirien. Le militaire en rupture de banc avec le régime de Malabo, compte bien rentrer dans son pays pour participer au jeu démocratique, en dépit de sa sécurité. " Je pense qu'il est nécessaire pour un Etat qui se respecte, d'assurer la sécurité de tous les citoyens et leurs biens sans tenir compte de leur appartenance politique. Une fois que l'Etat ne remplit pas ses devoirs en ce moment-là, il faut savoir que l'Etat a failli à sa mission. Je ne crains pas la mort en tant que tel, assassiner un leader politique c'est facile à faire mais les conséquences sont toujours dramatiques ", fait savoir le colonel Tony Marcos. Ce dernier qui vit en exil dans un pays africain compte transformer son mouvement en véritable formation politique, avant l'échéance électorale. " Nous multiplions des réunions d'explication dans ce sens afin de sensibiliser tous les camarades qui résistent encore au processus ", fait-il savoir. L'homme se défend d'être une marionnette de l'Espagne mais reste ferme sur sa position : " Nous sommes liés les uns et les autres tant historique que culturel. L'Espagne est notre mère patrie, les relations qui nous unissent ne datent pas d'aujourd'hui. On ne peut pas vouloir être Président en Guinée-équatoriale et ne pas avoir les bonnes relations avec l'Espagne. Sans l'Espagne, la Guinée-Équatoriale n'existerait pas, il ne faut pas être ingrat ". Le colonel Tony Marcos qui pense que le gouvernement rechigne à donner une date précise de l'élection présidentielle " afin de surprendre les autres candidats ". En attendant, le candidat déclaré à l'élection présidentielle contre le président Theodoro Obiang N'Guema (qui fait l'objet d'une enquête en France pour ses biens) souhaite ardemment que " les élections soient bien organisées, libres et transparentes. Et aussi, il est temps que ceux qui bloquent l'alternance politique sachent que le temps est révolu ".
Prince Béganssou
