Le président malgache Andry Rajoelina, qui a pris le pouvoir en mars dans des conditions controversées, a annoncé mardi à des diplomates qu’il ne serait pas candidat à la prochaine élection présidentielle. Mais l’information a été rapidement démentie dans la capitale de la Grande Ile de l’océan Indien où l’on affirme que le jeune dirigeant, qui s’est emparé du pouvoir en mars avec l’aide de l’armée, n’avait fait aucun commentaire dans un sens comme dans l’autre.
“Il n’a rien dit de tel”, a assuré un proche collaborateur de Rajoelina. “Le président n’a pas évoqué jusqu’ici la question de sa candidature”. A Paris, un diplomate français avait pourtant assuré en fin d’après-midi: “M. Rajoelina a annoncé à la communauté diplomatique aujourd’hui qu’il ne se présenterait pas aux prochaines élections présidentielles”.
La date d’organisation de cette consultation demeure très incertaine, le gouvernement d’Antananarivo ayant refusé le 1er mai de prendre un engagement de les organiser avant la fin de l’année, comme le souhaitent les chancelleries occidentales.
Plusieurs pays, dont la France, l’ancienne puissance coloniale, parlent d’un coup d’Etat, Andry Rajoelina ayant renversé le président élu Marc Ravalomanana avec l’appui de l’armée et après des semaines de troubles. L’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe ont suspendu Madagascar de leurs rangs en assimilant l’arrivée au pouvoir de Rajoelina à un “coup d’Etat”.
L’UA et la SADC souhaitent elles aussi la tenue d’une élection présidentielle d’ici la fin de l’année.
Reuters
“Il n’a rien dit de tel”, a assuré un proche collaborateur de Rajoelina. “Le président n’a pas évoqué jusqu’ici la question de sa candidature”. A Paris, un diplomate français avait pourtant assuré en fin d’après-midi: “M. Rajoelina a annoncé à la communauté diplomatique aujourd’hui qu’il ne se présenterait pas aux prochaines élections présidentielles”.
La date d’organisation de cette consultation demeure très incertaine, le gouvernement d’Antananarivo ayant refusé le 1er mai de prendre un engagement de les organiser avant la fin de l’année, comme le souhaitent les chancelleries occidentales.
Plusieurs pays, dont la France, l’ancienne puissance coloniale, parlent d’un coup d’Etat, Andry Rajoelina ayant renversé le président élu Marc Ravalomanana avec l’appui de l’armée et après des semaines de troubles. L’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe ont suspendu Madagascar de leurs rangs en assimilant l’arrivée au pouvoir de Rajoelina à un “coup d’Etat”.
L’UA et la SADC souhaitent elles aussi la tenue d’une élection présidentielle d’ici la fin de l’année.
Reuters