Le dialogue s’est noué vendredi entre l’opposition géorgienne, qui réclame la démission du président Mikhaïl Saakachvili, et le gouvernement de Tbilissi après un mois de manifestations et de violences.
Ce geste de conciliation faisait suite à l’intervention du chef de l’Eglise orthodoxe géorgienne, le patriarche Ilia II, et à l’appel à la concertation lancé par l’Union européenne.
Une délégation de l’opposition a rencontré dans la soirée le président du parlement, David Bakradze.
A l’issue de cette rencontre, les opposants ont demandé à voir le président Saakachvili. “Notre seule exigence, c’est la démission de Saakachvili”, a déclaré Goubaz Sanikidze, l’un des membres de la délégation. “Nous avons dit que nous voulions une réunion avec le président.” Bakradze, pour sa part, a assuré que Saakachvili était d’accord sur “le principe” d’une telle rencontre. “Mais nous devons discuter des problèmes avant cette réunion”, a-t-il dit. L’opposition reproche à Saakachvili son style autocratique et lui en veut pour l’issue désastreuse de la guerre contre la Russie en août dernier.
Reuters
Ce geste de conciliation faisait suite à l’intervention du chef de l’Eglise orthodoxe géorgienne, le patriarche Ilia II, et à l’appel à la concertation lancé par l’Union européenne.
Une délégation de l’opposition a rencontré dans la soirée le président du parlement, David Bakradze.
A l’issue de cette rencontre, les opposants ont demandé à voir le président Saakachvili. “Notre seule exigence, c’est la démission de Saakachvili”, a déclaré Goubaz Sanikidze, l’un des membres de la délégation. “Nous avons dit que nous voulions une réunion avec le président.” Bakradze, pour sa part, a assuré que Saakachvili était d’accord sur “le principe” d’une telle rencontre. “Mais nous devons discuter des problèmes avant cette réunion”, a-t-il dit. L’opposition reproche à Saakachvili son style autocratique et lui en veut pour l’issue désastreuse de la guerre contre la Russie en août dernier.
Reuters