La Russie n’était pas invitée, mais son ombre a dominé le lancement du ‘partenariat oriental’ entre l’Union européenne (UE) et six ex-Républiques soviétiques, jeudi 7 mai à Prague, la capitale de la République tchèque.
Aux yeux des Vingt-Sept, l’initiative doit contribuer à stabiliser la Géorgie, la Biélorussie, l’Ukraine, la Moldavie, l’Azerbaïdjan et l’Arménie, autant de voisins soucieux, à des degrés divers, de se rapprocher de l’ouest du continent.
En échange de réformes politiques et économiques, l’UE se propose de libéraliser le commerce, voire, à terme, d’assouplir l’octroi de visas aux ressortissants des pays partenaires. Un budget de 600 millions d’euros est prévu pour financer l’initiative d’ici à 2013. Chacun des Six peut même espérer négocier un accord d’association avec l’UE, à condition de faire des progrès en matière de démocratie et de droits de l’homme.
Le projet suscite l’agacement de la Russie. La veille, le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a mis en cause le partenariat, craignant qu’il ne suscite ‘de nouvelles lignes de partage’ au sein du continent : ‘Certains veulent que les pays de ce partenariat fassent le choix entre la Russie et l’Union européenne’, a-t-il dit à l’issue d’une rencontre à Varsovie avec son homologue polonais, Radoslaw Sikorski.
Le Monde
Aux yeux des Vingt-Sept, l’initiative doit contribuer à stabiliser la Géorgie, la Biélorussie, l’Ukraine, la Moldavie, l’Azerbaïdjan et l’Arménie, autant de voisins soucieux, à des degrés divers, de se rapprocher de l’ouest du continent.
En échange de réformes politiques et économiques, l’UE se propose de libéraliser le commerce, voire, à terme, d’assouplir l’octroi de visas aux ressortissants des pays partenaires. Un budget de 600 millions d’euros est prévu pour financer l’initiative d’ici à 2013. Chacun des Six peut même espérer négocier un accord d’association avec l’UE, à condition de faire des progrès en matière de démocratie et de droits de l’homme.
Le projet suscite l’agacement de la Russie. La veille, le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a mis en cause le partenariat, craignant qu’il ne suscite ‘de nouvelles lignes de partage’ au sein du continent : ‘Certains veulent que les pays de ce partenariat fassent le choix entre la Russie et l’Union européenne’, a-t-il dit à l’issue d’une rencontre à Varsovie avec son homologue polonais, Radoslaw Sikorski.
Le Monde