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International Publié le vendredi 8 mai 2009 | Nord-Sud

La BCEAO avertit : Des faux billets de 10.000 Fcfa en circulation

Des faux billets de 10 000 Fcfa, d'une série destinée à la Guinée Bissau, ont été interceptés à Dakar. La Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest demande la vigilance de tous ses partenaires, pour endiguer le mal avant qu'il ne s'étende.

La Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (Bceao) a mis en garde certaines institutions financières de Dakar, ainsi que des organismes de change, de même que des agences de sécurité, sur la présence de faux billets de 10.000 Fcfa dans la sous-région. Selon Sud Quotidien, l'institution financière sous-régionale a demandé une vigilance particulière à tous ses partenaires, notamment sur le risque d'utiliser des billets de la série qui commence par : 07 37 836… et se termine par la lettre D. Cette série est habituellement réservée à la Guinée Bissau. Mais la note de la Bceao signale que les valeurs concernées proviendraient de la Côte d'Ivoire. Et elle prévient que, de Dakar, les billets falsifiés pourraient se retrouver dans n'importe quel pays de la région. Des banquiers de la place reconnaissent avoir été avisés par la banque centrale, qui a, dans le même temps, attiré également l'attention des structures chargées de contrôler la qualité et l'authenticité des billets pour le compte de l'institut d'émission. La direction de la Bceao leur a communiqué cette série en leur demandant de signaler tout billet de ce type qui passerait sous leurs yeux. Leur vigilance a été attirée sur le fait que ces faux étaient tellement bien imités qu'ils passeraient inaperçus si l'on se montrait un tant soit peu inattentif. La nouvelle série des billets utilisés dans l'Uemoa a encore moins de dix ans. C'est en fin 2002 que la décision avait été prise de remplacer les billets qui étaient en cours depuis 1992, à peine dix ans après leur mise en circulation. Lors de la conférence de presse de présentation de ces nouvelles coupures, le gouverneur de la banque centrale de l'époque, Charles Konan Banny, se vantait de ce que ces billets étaient quasiment infalsifiables. Il se disait assuré que ceux qui allaient essayer de les imiter allaient avoir affaire à très forte partie.

Avec Sud Quotidien
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