Le Président gabonnais Omar Bongo Odimba (74 ans) a décidé de " suspendre de façon momentanée " toutes ses activités liées à ses fonctions de Président de la République. L'information a été rendue publique à travers un communiqué lu hier soir par la télévision publique du Gabon, la RTG1.
" Aujourd'hui, le Président de la République a décidé de la suspension momentanée de ses activités (…) De ce fait, toutes les audiences présidentielles sont suspendues jusqu'à nouvel ordre ", précise le communiqué de la Présidence gabonaise lu en ouverture du journal de la RTG1. A en croire des sources bien informées, cette décision inédite ferait suite au décès de l'épouse du chef de l'Etat gabonais, survenu le 14 mars dernier à Rabat au Maroc. C'est que M. Bongo ne se serait pas encore remis de cette douloureuse séparation. Celui qui tient les rênes du pays depuis 1967 aurait en effet été terriblement marqué par la "longue épreuve" de la maladie de son épouse et sa "perte cruelle". Omar Bongo aurait donc décidé de ce retrait momentané pour " prendre quelques temps de repos " selon nos sources. Une attitude qui obéirait du reste au souci de s'inscrire dans la tradition gabonaise du veuvage. Expliquant cette nouvelle situation institutionnelle intervenue au Gabon, des sources diplomatiques font état d'un document en circulation dans certaines chancelleries et qui font état de ce que le Président Omar Bongo serait malade sans préciser la nature de ce mal. Aussi aurait-il décidé de suspendre toutes ses audiences jusqu'à nouvel ordre.
En tout état de cause, personne n'ose encore s'aventurer dans des commentaires précipités. La situation demeure assez floue d'autant plus que le communiqué lu à la télé ne précise pas qui assure l'intérim du Président au repos qui a décidé de " suspendre toutes ses audiences " et de cesser toutes activités liées à sa fonction. Selon la Constitution gabonaise, " en cas de vacance de la présidence de la République, pour quelque cause que ce soit, ou d'empêchement définitif de son titulaire constatés par la Cour constitutionnelle ", le président du Sénat est chargé de supplier le chef de l'Etat. Le président intérimaire doit organiser une élection présidentielle " 30 jours au moins et 45 jours au plus " après sa prise de fonction. Le Sénat est actuellement présidé par Mme Rose Francine Rogombé, 66 ans, juriste de formation et membre du parti de M. Bongo Odimba.
Selon France 24, citant l'ONG Transparency international, Omar Bongo, Sassou Nguesso et Théodore Nguema seraient cités dans des affaires de détournement de deniers publics dans leur pays respectif. Et le juge d'instruction de Paris aurait jugé les plaintes déposées contre ces trois chefs d'Etat recevables.
RFI annonce en revanche que le conseil des ministres qui aura lieu aujourd'hui au Gabon sera présidé par le vice-président du pays. C'est d'ailleurs ce dernier qui représentera le Gabon à l'investiture de Jacob Zuma.
Akwaba Saint Clair
" Aujourd'hui, le Président de la République a décidé de la suspension momentanée de ses activités (…) De ce fait, toutes les audiences présidentielles sont suspendues jusqu'à nouvel ordre ", précise le communiqué de la Présidence gabonaise lu en ouverture du journal de la RTG1. A en croire des sources bien informées, cette décision inédite ferait suite au décès de l'épouse du chef de l'Etat gabonais, survenu le 14 mars dernier à Rabat au Maroc. C'est que M. Bongo ne se serait pas encore remis de cette douloureuse séparation. Celui qui tient les rênes du pays depuis 1967 aurait en effet été terriblement marqué par la "longue épreuve" de la maladie de son épouse et sa "perte cruelle". Omar Bongo aurait donc décidé de ce retrait momentané pour " prendre quelques temps de repos " selon nos sources. Une attitude qui obéirait du reste au souci de s'inscrire dans la tradition gabonaise du veuvage. Expliquant cette nouvelle situation institutionnelle intervenue au Gabon, des sources diplomatiques font état d'un document en circulation dans certaines chancelleries et qui font état de ce que le Président Omar Bongo serait malade sans préciser la nature de ce mal. Aussi aurait-il décidé de suspendre toutes ses audiences jusqu'à nouvel ordre.
En tout état de cause, personne n'ose encore s'aventurer dans des commentaires précipités. La situation demeure assez floue d'autant plus que le communiqué lu à la télé ne précise pas qui assure l'intérim du Président au repos qui a décidé de " suspendre toutes ses audiences " et de cesser toutes activités liées à sa fonction. Selon la Constitution gabonaise, " en cas de vacance de la présidence de la République, pour quelque cause que ce soit, ou d'empêchement définitif de son titulaire constatés par la Cour constitutionnelle ", le président du Sénat est chargé de supplier le chef de l'Etat. Le président intérimaire doit organiser une élection présidentielle " 30 jours au moins et 45 jours au plus " après sa prise de fonction. Le Sénat est actuellement présidé par Mme Rose Francine Rogombé, 66 ans, juriste de formation et membre du parti de M. Bongo Odimba.
Selon France 24, citant l'ONG Transparency international, Omar Bongo, Sassou Nguesso et Théodore Nguema seraient cités dans des affaires de détournement de deniers publics dans leur pays respectif. Et le juge d'instruction de Paris aurait jugé les plaintes déposées contre ces trois chefs d'Etat recevables.
RFI annonce en revanche que le conseil des ministres qui aura lieu aujourd'hui au Gabon sera présidé par le vice-président du pays. C'est d'ailleurs ce dernier qui représentera le Gabon à l'investiture de Jacob Zuma.
Akwaba Saint Clair
