Le président béninois, Yayi Boni, était à nouveau chez son homologue burkinabè, Blaise Compaoré, le 23 mai. Ils s'étaient, en effet, déjà rencontrés le 7 mai à Ouagadougou. Une visite d'une heure, dont l'objet n'a pas été explicitement livré aux hommes de médias qui voulaient en avoir la primeur. Mais Yayi Boni, ce banquier reconverti en chef d'Etat, s'est contenté de dire qu'il était en «consultation sous-régionale». Les deux hommes ont, certainement, parlé du dossier frontalier qu'ils ont décidé de transmettre à la Cour internationale de justice. «Avec le président Blaise, notre doyen, c'est vrai, nous avons des questions à résoudre ensemble. Qu'il s'agisse de la Cen-Sad, de l'Uemoa, ou de l'Union africaine. Vous savez, avec la crise, nous sommes condamnés à nous parler. Aussi, je suis de près ce que font le Burkina, le Mali, le Sénégal, par exemple en matière de production agricole. Je vais donc voir mes aînés pour avoir des conseils», a-t-il déclaré à la presse à sa sortie d'audience.
International Publié le mardi 26 mai 2009 | Nord-Sud