Un mois seulement après sa présentation officielle, 24 avril 2009 au Pullman Hôtel, « Instants de vies » de Alafé Wakili est à nouveau à l’honneur. La structure Panorama 2000 a mis l’œuvre et l’auteur lui-même au « banc des accusés », hier mercredi 27 mai 2009, à la salle Emmanuel Dioulo de l’hôtel du district d’Abidjan.
«‘’Instants de vies’’ : Forces et faiblesses d’une œuvre. » C’est autour de ce thème que le journaliste-écrivain a animé la conférence organisée par la structure Panorama 2000. Selon M. Adama Doumbia, professeur de lettres, qui a ouvert la série des communications autour de l’œuvre, « Instants de vies » peut se subdiviser en trois grands mouvements. Des mouvements au travers desquels des voix, « qui plus tard deviennent des personnages », font l’intrigue dans la fiction avec des repères visibles dans la réalité. De ce fait, le professeur a émis des hypothèses sur les éventuelles personnes cachées derrières les personnages de « Instants de vies ». Selon lui, le personnage Samu Ozizio serait en réalité le journaliste Moussa Zio. Et dans le personnage de Loso qu’il inverse en Solo, diminutif de Souleymane, Adama Doumbia retrouve Bamba Alex Souleymane, conseiller spécial du Premier Ministre et journaliste de formation. « Ce sont des révélations que je n’avais pas perçues. Mais il y a aussi des découvertes que je ne savais pas que les gens auraient perçus assez tôt » dira l’auteur lui-même sous le charme des hypothèses émises par le professeur de lettres. Cependant même s’il reconnait qu’il y a sans doute des coïncidences, Alafé Wakili a confessé qu’il ne s’agit surtout pas d’une autobiographie. « Il y a juste eu une projection de l’auteur dans le temps, mais dans la période d’écriture qui se situe au début des années 90, l’auteur n’était pas journaliste, ni patron de presse, encore moins écrivain. » s’est-il attelé à expliquer. Pour l’auteur, il s’agit d’aborder des questions qui interpellent la jeunesse et la classe politique des années 90 et des hommes politiques actuels. « Instants de vies » s’inscrit pour ainsi dire, dans l’idéal de l’intégration africaine avec des messages dont la force se juge dans des thèmes abordés. Ce sont d’ailleurs ces thèmes (politique, condition de vie du journaliste, polygamie, …), qui font la force de cette œuvre encline à beaucoup de provocation, d’audace et d’ironie. Et ce, selon Alafé, pour susciter la polémique dans l’espoir d’un éveil de conscience. Quant au Pr. Adama Doumbia, il reste formel. L’œuvre n’a pas que des forces. Elle regorge aussi bien de forces que de faiblesses. Faiblesse dans la typographie, faiblesse au niveau du discours qui est laissé dans une forme emphatisant. « Instant de vie » au vu de tous ces détails auraient, selon le spécialiste, été écrits dans la précipitation. Mais il a toute de suite rassuré le public sur le fait que les séances d’explication vont se multiplier en vue d’apporter un éclairci à toutes ces zones d’ombre. La conférence a été dite dans une bonne ambiance, en présence du parrain Eugène Marie Diomandé PCA de Koz, de Bamba Alex Souleymane, conseiller spécial du Premier Ministre Guillaume Soro, de Denis Kah Zion, président du Gepci venu apporter son soutien à son jeune frère Alafé etc.
Jocelyne BALLOT
«‘’Instants de vies’’ : Forces et faiblesses d’une œuvre. » C’est autour de ce thème que le journaliste-écrivain a animé la conférence organisée par la structure Panorama 2000. Selon M. Adama Doumbia, professeur de lettres, qui a ouvert la série des communications autour de l’œuvre, « Instants de vies » peut se subdiviser en trois grands mouvements. Des mouvements au travers desquels des voix, « qui plus tard deviennent des personnages », font l’intrigue dans la fiction avec des repères visibles dans la réalité. De ce fait, le professeur a émis des hypothèses sur les éventuelles personnes cachées derrières les personnages de « Instants de vies ». Selon lui, le personnage Samu Ozizio serait en réalité le journaliste Moussa Zio. Et dans le personnage de Loso qu’il inverse en Solo, diminutif de Souleymane, Adama Doumbia retrouve Bamba Alex Souleymane, conseiller spécial du Premier Ministre et journaliste de formation. « Ce sont des révélations que je n’avais pas perçues. Mais il y a aussi des découvertes que je ne savais pas que les gens auraient perçus assez tôt » dira l’auteur lui-même sous le charme des hypothèses émises par le professeur de lettres. Cependant même s’il reconnait qu’il y a sans doute des coïncidences, Alafé Wakili a confessé qu’il ne s’agit surtout pas d’une autobiographie. « Il y a juste eu une projection de l’auteur dans le temps, mais dans la période d’écriture qui se situe au début des années 90, l’auteur n’était pas journaliste, ni patron de presse, encore moins écrivain. » s’est-il attelé à expliquer. Pour l’auteur, il s’agit d’aborder des questions qui interpellent la jeunesse et la classe politique des années 90 et des hommes politiques actuels. « Instants de vies » s’inscrit pour ainsi dire, dans l’idéal de l’intégration africaine avec des messages dont la force se juge dans des thèmes abordés. Ce sont d’ailleurs ces thèmes (politique, condition de vie du journaliste, polygamie, …), qui font la force de cette œuvre encline à beaucoup de provocation, d’audace et d’ironie. Et ce, selon Alafé, pour susciter la polémique dans l’espoir d’un éveil de conscience. Quant au Pr. Adama Doumbia, il reste formel. L’œuvre n’a pas que des forces. Elle regorge aussi bien de forces que de faiblesses. Faiblesse dans la typographie, faiblesse au niveau du discours qui est laissé dans une forme emphatisant. « Instant de vie » au vu de tous ces détails auraient, selon le spécialiste, été écrits dans la précipitation. Mais il a toute de suite rassuré le public sur le fait que les séances d’explication vont se multiplier en vue d’apporter un éclairci à toutes ces zones d’ombre. La conférence a été dite dans une bonne ambiance, en présence du parrain Eugène Marie Diomandé PCA de Koz, de Bamba Alex Souleymane, conseiller spécial du Premier Ministre Guillaume Soro, de Denis Kah Zion, président du Gepci venu apporter son soutien à son jeune frère Alafé etc.
Jocelyne BALLOT