C’est la descente aux enfers pour le personnel du Fonds de garantie des coopératives café cacao (FGCCC). A peine est-il sorti du problème d’arriéré de salaire auquel il était confronté il y a quelque mois que survient un autre problème, plus grave que le premier. En effet depuis hier, aux environs de 11 h, une note prise par la direction intérimaire et affichée, annonçait la mise au chômage technique pour 2 mois des 62 salariés sur les 70 que compte le Fonds. Cette mesure qualifiée d’injuste par le personnel n’est pas restée sans réactions. En effet, juste après l’affichage de cette mesure, Eugène Grebe et les 5 autres délégués du personnel ont convié la presse dans un restaurant à Cocody pour crier leur ras-le-bol. « Nous disons non à cette mesure. Nous refusons d’être les moutons du sacrifice de l’échec de la direction provisoire », a-t-il martelé. Pour lui, cette mise au chômage technique est un licenciement qui ne dit pas son nom. Son amertume est d’autant plus grande que selon lui, la mesure a été prise sans mesure d’accompagnement. Le personnel a, lui, décidé d’être à son poste quoique qu’il advienne. Cette mesure, selon le conférencier, va porter un coup dur à la reforme de la filière surtout que les coopératives restent devoir au FGCCC plus de 7 milliards de nos francs. C’est pourquoi, les agents du Fonds demandent l’intervention du Président de la République pour gérer cette affaire et exigent surtout la démission de M. Mathias Ouraga le Directeur général par intérim.
Thiery Latt
Thiery Latt
