L’incarnation de la beauté, intellectuelle philosophique parmi les élèves de Côte d’Ivoire se nomme désormais, Patricia Marcelle Amenan Kouassi. En effet, cette élève de terminale au Lycée moderne de Port-Bouët est la première lauréate du concours Miss Philosophie, initié par une équipe d’étudiants conduite par Félicienne Kahio. Sans préciser sa moyenne, samedi à l’amphithéâtre Léon Robert de l’Université de Cocody-Abidjan, le jury de ce concours de beauté intellectuelle a reconnu son mérite parmi 10 finalistes des lycées et collèges de Côte d’Ivoire qu’elles étaient à composer sur le sujet : “Suffit-il d’être conscient pour être responsable ?”.
La reine de la beauté intellectuelle philosophique a été couronnée puis remerciée avec un ordinateur de type Pentium 3, des bouquins, une enveloppe et un abonnement gratuit pour 1 an à la Bibliothèque nationale. “C’est un grand honneur pour moi, je vous remercie”, n’a eu qu’à dire Patricia Marcelle Amenan Kouassi après son sacre, littéralement plombée par une montée d’adrénaline.
Miss Philosophie 2009 a pour dauphines Gnébo Mélissa du Lycée Aimée Césaire de Yopougon et Stéphanie Rose Marie Landesque du Lycée municipal de Marcory. Elles aussi, elles sont rentrées chez leurs parents les bras chargés de bouquins, d’un DVD et d’une enveloppe chacune.
Avant la délibération, que de beau voyage dans la cité grecque, à Athènes, précisément !
“Pourquoi ne pas faire sympathiser cette femme-là avec la philosophie ?”
C’est la présidente du comité d’organisation, Félicienne Prisca Kahio qui a donné le ton. “C’est pour nous une manière de participer à la promotion de la femme, porte-flambeau et mère de la nation ”, a-t-elle demarré avant d’aller plus en profondeur. “Et pourquoi ne pas faire sympathiser cette femme-là avec la philosophie qui est la mère de toutes les sciences” ? Belle quelle interrogation qui devait lui servir de transition pour exhorter la femme à savoir que « la beauté intellectuelle est ce qui fera d’elle une femme distinguée dans la société ». Miss Kahio a terminé son allocution par un souhait : que le ministère de l’éducation nation s’approprie ce concours afin qu’il devienne national.
Pour le représentant du département de philosophie de l’université de Cocody-Abidjan, Thierry Ezoua, l’initiative est à saluer et les organisateur à féliciter. D’autant plus que, selon lui, c’est le signe manifeste que ce concours « se fait promoteur de valeur » et « honore des filles qui se sont distinguées par leur travail.
Nurudine Naminata ne ramera pas à contre courant. La conseillère pédagogique qui représentait la Coordination nationale de philosophie de la direction de pédagogie à cette cérémonie s’est félicité de l’intérêt croissant des jeunes filles ivoiriennes à cette discipline longtemps considérée comme « discriminatoire et sélective », alors qu’elle ne doit pas être réservée à une élite. C’est pourquoi, à son sens, ce concours reste “un défi à relever parce qu’une Miss Philo doit être excellente et vivre effectivement la philosophie, faire des amoureux, non d’elle-même mais plutôt de cette sciences ”.
Les moyens l’an prochain
Convaincu que « la philosophie est un chemin qui conduit qui conduit au carrefour des autres chemins de la vie, le doyen de l’UFR des Sciences de de l’Homme et de la société, président de la cérémonie, Pr. Ignace Zasseli Biaka, a promis de « mettre les moyens l’an prochain », à la disposition du Comité organisateur « afin que ce concours soit à son midi ». En effet, après avoir évoqué la parabole du crépuscule et de l’aurore, “deux moments où le temps est à son éternité”, il a dit son espoir que la beauté soit à son comble où les dames viennent célébrer la beauté ».
Pour sa part, Taloba Kassi Zoumana, opérateur économique, parrain de la cérémonie, a exhorté ses filleuls à la persévérance et au travail pour devenir des hommes de valeurs de demain. “Rien ne s’obtient gratuitement, vous êtes sur la bonne voie”, a-t-il conseillé aux étudiants dont l’enthousiasme était contagieux.
Schadé Adédé
La reine de la beauté intellectuelle philosophique a été couronnée puis remerciée avec un ordinateur de type Pentium 3, des bouquins, une enveloppe et un abonnement gratuit pour 1 an à la Bibliothèque nationale. “C’est un grand honneur pour moi, je vous remercie”, n’a eu qu’à dire Patricia Marcelle Amenan Kouassi après son sacre, littéralement plombée par une montée d’adrénaline.
Miss Philosophie 2009 a pour dauphines Gnébo Mélissa du Lycée Aimée Césaire de Yopougon et Stéphanie Rose Marie Landesque du Lycée municipal de Marcory. Elles aussi, elles sont rentrées chez leurs parents les bras chargés de bouquins, d’un DVD et d’une enveloppe chacune.
Avant la délibération, que de beau voyage dans la cité grecque, à Athènes, précisément !
“Pourquoi ne pas faire sympathiser cette femme-là avec la philosophie ?”
C’est la présidente du comité d’organisation, Félicienne Prisca Kahio qui a donné le ton. “C’est pour nous une manière de participer à la promotion de la femme, porte-flambeau et mère de la nation ”, a-t-elle demarré avant d’aller plus en profondeur. “Et pourquoi ne pas faire sympathiser cette femme-là avec la philosophie qui est la mère de toutes les sciences” ? Belle quelle interrogation qui devait lui servir de transition pour exhorter la femme à savoir que « la beauté intellectuelle est ce qui fera d’elle une femme distinguée dans la société ». Miss Kahio a terminé son allocution par un souhait : que le ministère de l’éducation nation s’approprie ce concours afin qu’il devienne national.
Pour le représentant du département de philosophie de l’université de Cocody-Abidjan, Thierry Ezoua, l’initiative est à saluer et les organisateur à féliciter. D’autant plus que, selon lui, c’est le signe manifeste que ce concours « se fait promoteur de valeur » et « honore des filles qui se sont distinguées par leur travail.
Nurudine Naminata ne ramera pas à contre courant. La conseillère pédagogique qui représentait la Coordination nationale de philosophie de la direction de pédagogie à cette cérémonie s’est félicité de l’intérêt croissant des jeunes filles ivoiriennes à cette discipline longtemps considérée comme « discriminatoire et sélective », alors qu’elle ne doit pas être réservée à une élite. C’est pourquoi, à son sens, ce concours reste “un défi à relever parce qu’une Miss Philo doit être excellente et vivre effectivement la philosophie, faire des amoureux, non d’elle-même mais plutôt de cette sciences ”.
Les moyens l’an prochain
Convaincu que « la philosophie est un chemin qui conduit qui conduit au carrefour des autres chemins de la vie, le doyen de l’UFR des Sciences de de l’Homme et de la société, président de la cérémonie, Pr. Ignace Zasseli Biaka, a promis de « mettre les moyens l’an prochain », à la disposition du Comité organisateur « afin que ce concours soit à son midi ». En effet, après avoir évoqué la parabole du crépuscule et de l’aurore, “deux moments où le temps est à son éternité”, il a dit son espoir que la beauté soit à son comble où les dames viennent célébrer la beauté ».
Pour sa part, Taloba Kassi Zoumana, opérateur économique, parrain de la cérémonie, a exhorté ses filleuls à la persévérance et au travail pour devenir des hommes de valeurs de demain. “Rien ne s’obtient gratuitement, vous êtes sur la bonne voie”, a-t-il conseillé aux étudiants dont l’enthousiasme était contagieux.
Schadé Adédé