Le Syli national doit redresser la pente après sa contre-performance face aux Etalons du Burkina Faso 4-2 à la 1ère journée. Robert Nouzaret, le sélectionneur français de la Guinée et ses joueurs en sont conscients. En regroupement depuis, le lundi dernier à Paris (France), le capitaine Pascal Feindouno et ses camarades ont rejoint la Guinée dans la soirée d’hier. Sur place, ils vont parachever leur préparation avant d’accueillir les Eléphants de Côte d’Ivoire, ce dimanche 7 juin au stade du 28 septembre de Conakry. Un match capital comptant pour la 2e journée des éliminatoires combinées de la CAN et de la Coupe du monde 2010. A 72 heures de cette explication, le pays est déjà débout. La mobilisation et l’union sacrées sont de mise pour permettre au Syli de venir à bout d’une formation qui a, non seulement humilié tout un peuple lors des quarts de finale de la dernière CAN au Ghana (la Côte d’Ivoire a battu 5-0 la Guinée, ndlr), mais l’a sorti de la compétition. La population, consciente de l’importance de son soutien, entend effectuer nombreux le déplacement du stade du 28 septembre. Cette volonté populaire est soutenue par le ministre de la jeunesse et du sport, le capitaine Fodeba Isto Keïta. Ce dernier a lancé un appel à la mobilisation de fonds pour soutenir le Syli. Pour lui, il faut réunir toutes les conditions pour permettre à la Guinée de vaincre les Eléphants. Une contribution nationale à laquelle de nombreux opérateurs ont décidé de participer. Pour les nouveaux dirigeants du pays, l’apport de tous les fils permettra au pays d’atteindre son objectif. Mais la motivation du peuple guinéen résulte du fait que le Syli n’a plus perdu de match dans son antre depuis 1993.
Mais au moment d’affronter la Côte d’Ivoire, tout ne semble pas rose dans le groupe guinéen. Isolé après le limogeage de son encadrement technique et obligé de collaborer avec des personnes dont il ne connaît rien, Robert Nouzaret a le sommeil trouble. Le technicien français vit constamment avec la pression depuis lors et ne sait pas ce dont est fait son avenir à la tête de l’équipe au soir du dimanche 7 juin prochain. Il n’est pas exclu qu’il suive la trace de son encadrement technique. Pis, les rumeurs font été de l’interpellation de toute l’équipe au camp Alpha Yaya Diallo en cas de contre performance devant la Côte d’Ivoire. Une idée qui a provoqué la défection de certains joueurs appelés par Robert Nouzaret. Craignant un éventuel séjour dans le camp militaire, Touré Larsen (Grenoble), Kevin Constant (Châteauroux) et Soumah Richard (Guingamp) ont délibérément refusé de rallier le lieu de regroupement dans la capitale française.
Toute une panoplie d’événements qui n’est pas faite pour favoriser une bonne production du Syli national. Une ambiance délétère à 72 heures de la rencontre, dont pourrait profiter les Eléphants de Côte d’Ivoire. Actuel leader du groupe 5, la Côte d’Ivoire ne vise qu’une qualification pour le Mondial africain en Afrique du Sud. Une édition qu’elle ne veut rater sous aucun prétexte.
OUATTARA Gaoussou
Mais au moment d’affronter la Côte d’Ivoire, tout ne semble pas rose dans le groupe guinéen. Isolé après le limogeage de son encadrement technique et obligé de collaborer avec des personnes dont il ne connaît rien, Robert Nouzaret a le sommeil trouble. Le technicien français vit constamment avec la pression depuis lors et ne sait pas ce dont est fait son avenir à la tête de l’équipe au soir du dimanche 7 juin prochain. Il n’est pas exclu qu’il suive la trace de son encadrement technique. Pis, les rumeurs font été de l’interpellation de toute l’équipe au camp Alpha Yaya Diallo en cas de contre performance devant la Côte d’Ivoire. Une idée qui a provoqué la défection de certains joueurs appelés par Robert Nouzaret. Craignant un éventuel séjour dans le camp militaire, Touré Larsen (Grenoble), Kevin Constant (Châteauroux) et Soumah Richard (Guingamp) ont délibérément refusé de rallier le lieu de regroupement dans la capitale française.
Toute une panoplie d’événements qui n’est pas faite pour favoriser une bonne production du Syli national. Une ambiance délétère à 72 heures de la rencontre, dont pourrait profiter les Eléphants de Côte d’Ivoire. Actuel leader du groupe 5, la Côte d’Ivoire ne vise qu’une qualification pour le Mondial africain en Afrique du Sud. Une édition qu’elle ne veut rater sous aucun prétexte.
OUATTARA Gaoussou
