Comme promis lors du meeting à Soubré, le président du Rdr a marqué une escale à Yacolidabouo, le village de Zadi Kessy Marcel, Pca du groupe Cie-Sodeci. C'était le dimanche dernier alors qu'il retournait sur Abidjan. Alassane Dramane Ouattara et sa délégation ont été accueillis par le président Zadi Kessy et la population du village mobilisés. Un poète chansonnier comme cela se fait si bien en pays bété a souhaité la bienvenue au président du Rdr et à son épouse. " … cet artiste est un fils de la région. Il vient de faire votre apologie. Il dit que vous êtes un bel homme. Le regard se pose sur vous avec beaucoup de charme. Mais il insiste quand même sur un terme important, celui de l'amitié et de l'amour. Il dit que si on pouvait acheter un cœur, il aurait pu acheter le cœur de Marcel Zadi Kessy pour le distribuer à tous les gens de Soubré et de Yacoli pour qu'ils puissent s'aimer. Comme il a toujours demandé qu'ils s'aiment, qu'ils se tiennent la main, qu'ils soient amis et que votre arrivée ici est la preuve d'une grande amitié pour Marcel Zadi qui vous aime également. Et que votre union ne peut que faire avancer les choses parce qu'ici dans la région, il y a beaucoup de misères, les gens souffrent, ils ne font qu'enterrer les gens. Ils ne font que souffrir, ils n'ont à peine qu'un repas par jour. Et que si vous êtes unis, eh bien, la région se lèvera et la Côte d'Ivoire se relèvera " a traduit Eugène Zadi, le frère cadet du président Zadi Kessy Marcel. Un déjeuner a suivi. Mais avant, les deux personnalités ont pris la parole. Le président Zadi Kessy Marcel, au nom de sa famille, des notables et des populations a souhaité la bienvenue au président du Rdr, à son épouse et à l'imposante délégation qui l'accompagne. " Je vous accueille ici, les bras ouverts et avec une joie profonde. Si nous étions en Occident, je vous aurai remis symboliquement mais solennellement la clé du village parce que vous êtes ici chez vous… Monsieur le président, ma mémoire me renvoie avec émotion à une vingtaine d'années en arrière. Oui 1990. A la faveur de la privatisation de l'Eeci, nous nous sommes réellement liés d'amitié. Bien avant déjà, madame votre épouse m'honorait de son amitié. Vous étiez maintenant un fils préféré du président Houphouët-Boigny et moi le frère et l'ami du président Martin Bouygues. Et voilà, les cinq acteurs qui ont entrepris et réussi la création de la Cie aux destinées de laquelle, j'ai jusqu'à ce jour le privilège de présider. Je sais le poids dont vous avez pesé dans ce processus qui n'avait pas que des alliés… Au nom de tous mes parents réunis ici, je vous dis toute ma reconnaissance. Hélas, la vie est ce qu'elle est et elle a ses caprices et des vicissitudes de votre côté comme du mien. Sans aucune ombre qui nous sépare, nous avons perdu le contact. Je dois vous confesser monsieur le président que ce passage à vide n'a point affecté l'essentiel de ce qui nous lie, notre mutuelle et profonde amitié. Notre amitié très fraternelle. Comme d'ailleurs mon fils Amadou Gon Coulibaly, votre proche collaborateur a toujours agi pour que notre relation demeure intacte, non pas dans leurs formes mais dans leur sens. Merci beaucoup, merci pour les qualités de rassembleur. Vous voyez, monsieur le président, chère Dominique, ceux qui s'aiment vraiment et sincèrement, jamais ne manquent d'adjuvent pour soutenir et accompagner leurs relations et la grâce du Seigneur ne manque jamais de répondre à leurs prières ferventes. Monsieur le président, madame Ouattara, mesdames messieurs, merci de votre visite fraternelle ici à Yacolidabouo… bienvenue. Vive le Rdr et vive, nos fraternités nouvelles. Merci" s'est exprimé le président Zadi Kessy.
Le mot d'Alassane Ouattara à Zadi Kessy
En retour, le président du RDR a aussi adressé des mots de fraternité au Pca du groupe Cie-Sodeci. " … Chers frères, chères sœurs, nous sommes vraiment en famille aujourd'hui. Quand nous avons décidé d'entreprendre cette tournée, j'ai dit à notre fils Amadou, appelle le président Zadi parce que je ne peux pas aller dans le Bas-Sassandra, à Soubré sans passer saluer mon frère et ma sœur. Il m'a dit le président s'attendait à cela. Il a une contrainte majeure le 6, mais le 7, il aimerait vous recevoir à déjeuner avec Dominique et la délégation… Et c'est ce que vous avez fait… je vous remercie. Vous avez rappelé de grands et bons moments de la Côte d'Ivoire, il y a pratiquement 20 ans… C'est vrai c'était des moments exaltants parce que nous savions que nous faisions du bien pour notre pays. Beaucoup étaient opposés à la privatisation de l'Eeci pour des raisons purement personnelles mais vous et moi avec les Amadou, Charles Konan Banny qui était secrétaire général de mon comité interministériel avions pensé que c'était une nécessité pour notre pays. Car souvenez-vous les uns et les autres que c'est en fait une panne d'électricité qui a amené les jeunes gens à sortir contre le président Félix Houphouët-Boigny. Et c'est à l'issue de cela que moi, après, il m'a demandé de venir à ses côtés. Vous avez raison, le président nous affectionnait. Et nous avons pris de grandes décisions ensemble. Nous sommes partis après notre mission, Dominique a bien voulu me suivre abandonnant ses affaires à Washington et vous êtes l'un de nos amis, l'un des rares amis qui avez bravé les difficultés et vous êtes venu dîner avec nous à Woodland, notre résidence à Washington. Et j'ai su, par la suite, que cela vous avait causé beaucoup d'ennuis. Car de Washington, il y a la Cia et puis on suit les choses (rires). Donc au vu de cela et comme je l'ai dit, il y a quelques mois, quand j'ai rendu visite à mon oncle Kassoum Coulibaly, le grand oncle d'Amadou Gon, j'ai dit qu'après une année à Washington, j'ai compris que ceux que j'aimais et qui n'étaient pas marqués politiquement de manière forte, je devais les protéger. Et c'est par souci de cette protection que j'ai pris un peu de distance. Car Dominique et moi, nous vous aimons beaucoup, toi et Banny. Mais le contact a repris. Dans la vie, la roue tourne, les choses se règlent d'elles-mêmes disent d'ailleurs les physistes. Moi je pense que ce qui est important et c'est ce que vous, vous avez toujours privilégié, c'est l'intérêt de la Côte d'Ivoire, c'est l'intérêt général. Et nous vous admirons pour cela. Moi, je vous en félicite. Je pense que vous êtes une des grandes figures de cette région et de la Côte d'Ivoire. Même si nous n'avions pas ces liens affectifs, un homme politique ne peut pas venir ici sans venir vous rendre visite. Donc, j'ai plusieurs raisons de venir vous rendre visite. Et je voudrais que vous sachiez que votre rôle est prépondérant et vous devez continuer de contribuer fortement à la reconstruction et au développement de ce pays. C'est très important pour tous les Ivoiriens… Monsieur le président, au nom de tous ceux que je viens de citer, je voudrais vous dire que Dominique et moi sommes très ravis de vous retrouver. Nous sommes très heureux aujourd'hui. Donc je voudrais vous dire un grand merci, merci encore. Merci " a dit le président du Rdr.
Diarrassouba Sory
Envoyé spécial
Le mot d'Alassane Ouattara à Zadi Kessy
En retour, le président du RDR a aussi adressé des mots de fraternité au Pca du groupe Cie-Sodeci. " … Chers frères, chères sœurs, nous sommes vraiment en famille aujourd'hui. Quand nous avons décidé d'entreprendre cette tournée, j'ai dit à notre fils Amadou, appelle le président Zadi parce que je ne peux pas aller dans le Bas-Sassandra, à Soubré sans passer saluer mon frère et ma sœur. Il m'a dit le président s'attendait à cela. Il a une contrainte majeure le 6, mais le 7, il aimerait vous recevoir à déjeuner avec Dominique et la délégation… Et c'est ce que vous avez fait… je vous remercie. Vous avez rappelé de grands et bons moments de la Côte d'Ivoire, il y a pratiquement 20 ans… C'est vrai c'était des moments exaltants parce que nous savions que nous faisions du bien pour notre pays. Beaucoup étaient opposés à la privatisation de l'Eeci pour des raisons purement personnelles mais vous et moi avec les Amadou, Charles Konan Banny qui était secrétaire général de mon comité interministériel avions pensé que c'était une nécessité pour notre pays. Car souvenez-vous les uns et les autres que c'est en fait une panne d'électricité qui a amené les jeunes gens à sortir contre le président Félix Houphouët-Boigny. Et c'est à l'issue de cela que moi, après, il m'a demandé de venir à ses côtés. Vous avez raison, le président nous affectionnait. Et nous avons pris de grandes décisions ensemble. Nous sommes partis après notre mission, Dominique a bien voulu me suivre abandonnant ses affaires à Washington et vous êtes l'un de nos amis, l'un des rares amis qui avez bravé les difficultés et vous êtes venu dîner avec nous à Woodland, notre résidence à Washington. Et j'ai su, par la suite, que cela vous avait causé beaucoup d'ennuis. Car de Washington, il y a la Cia et puis on suit les choses (rires). Donc au vu de cela et comme je l'ai dit, il y a quelques mois, quand j'ai rendu visite à mon oncle Kassoum Coulibaly, le grand oncle d'Amadou Gon, j'ai dit qu'après une année à Washington, j'ai compris que ceux que j'aimais et qui n'étaient pas marqués politiquement de manière forte, je devais les protéger. Et c'est par souci de cette protection que j'ai pris un peu de distance. Car Dominique et moi, nous vous aimons beaucoup, toi et Banny. Mais le contact a repris. Dans la vie, la roue tourne, les choses se règlent d'elles-mêmes disent d'ailleurs les physistes. Moi je pense que ce qui est important et c'est ce que vous, vous avez toujours privilégié, c'est l'intérêt de la Côte d'Ivoire, c'est l'intérêt général. Et nous vous admirons pour cela. Moi, je vous en félicite. Je pense que vous êtes une des grandes figures de cette région et de la Côte d'Ivoire. Même si nous n'avions pas ces liens affectifs, un homme politique ne peut pas venir ici sans venir vous rendre visite. Donc, j'ai plusieurs raisons de venir vous rendre visite. Et je voudrais que vous sachiez que votre rôle est prépondérant et vous devez continuer de contribuer fortement à la reconstruction et au développement de ce pays. C'est très important pour tous les Ivoiriens… Monsieur le président, au nom de tous ceux que je viens de citer, je voudrais vous dire que Dominique et moi sommes très ravis de vous retrouver. Nous sommes très heureux aujourd'hui. Donc je voudrais vous dire un grand merci, merci encore. Merci " a dit le président du Rdr.
Diarrassouba Sory
Envoyé spécial