Absent du groupe de Vahid Halilhodzic pour les rencontres des éliminatoires Can-Mondial contre la Guinée et le Burkina Faso, Arthur Boka s'explique. Il précise aussi qu'il est de tout cœur avec ses coéquipiers.
•Comment vous portez-vous en cette période de vacances au pays?
Je suis à la fois heureux et triste.
•Pourquoi ?
J'aurai voulu être avec mes coéquipiers de la sélection. Mais cela me fait plaisir d'être là pour les encourager car ils en ont besoin. En Guinée, ils ont vraiment assuré. Je suis content d'être de retour chez moi. Tout simplement.
•Physiquement, comment vous sentez-vous ?
Je ne me porte pas trop bien. Cela fait un bon moment aussi que je ne joue plus en raison d'une blessure mais je me suis fait opérer il y a deux semaines. Je veux bien guérir avant de retrouver les terrains.
•De quoi souffrez-vous exactement?
Il y a longtemps que je traînais une blessure à la cheville droite. Je l'ai négligée. Cela peut faire maintenant 8 ans car c'est depuis l'époque où j'évoluais à Beveren en Belgique. Je me souviens que j'avais eu une entorse à la cheville droite. Et c'est ces dernières semaines que je ressentais beaucoup le mal. En fait, il s’agit d’un os qui a poussé de travers et qui m'empêchait de jouer. J'avais mal chaque fois que je courais. Il fallait que je me fasse opérer. C'était difficile de choisir le bon moment de l'opération car la sélection est engagée dans les éliminatoires Can-Mondial 2010.
•Finalement, vous avez choisi de monter sur le billard…
Oui. J'ai préféré passer sur la table d’opération maintenant afin de revenir plus fort pour la fin de ces éliminatoires. Le plus important est d'être avec le groupe et de pouvoir arriver au Mondial 2010. Voilà pourquoi je me suis fait opérer.
•Quelle est la durée de votre indisponibilité ?
Je suis out pour quatre semaines. Normalement, je dois reprendre la préparation avec Stuttgart dans un mois mais j'irai tout doucement.
•Vivez-vous mal votre éloignement de la sélection nationale ?
Absolument. J'ai suivi la rencontre Guinée-Côte d'Ivoire à la télé et j'ai eu mal de voir mes amis se battre sans moi. Mais c'est la vie ! Il faut la prendre du bon côté. Je ferai tout pour bien me rétablir et revenir vite chez les Eléphants.
•Beaucoup de choses ont été racontées pour justifier votre absence dans le groupe de Vahid Halilhodzic. Existe-t-il vraiment un problème entre votre entraîneur et vous ?
Non. Il n'y a jamais eu de problème entre Coach Vahid et moi. Face au Malawi, je n'étais pas aligné parce que l'entraîneur avait fait un autre choix. Si je ne suis pas dans le groupe aujourd'hui, c'est simplement parce que je me suis fait opérer.
•Le code de conduite des Eléphants ne stipule-t-il pas qu'en cas d'indisponibilité un joueur doit venir faire constater sa blessure ? Pourquoi n'êtes-vous pas venu faire constater votre opération ?
Je n'étais pas là simplement parce que je me suis fait opérer. Et après, je devais rester encore durant quelques jours là-bas pour mes soins. De toutes les façons, les dirigeants de la sélection étaient avertis car juste après l'opération j'ai appelé. J'ai toujours été professionnel. J'avais annoncé mon arrivée pour le mardi 9 juin afin de faire constater mon opération par tout le monde.
•Après la bataille de Conakry la semaine dernière, il y a celle de Ouaga qui arrive. Comment appréhendez-vous ce rendez-vous du 20 juin ?
En Guinée, nous avons joué comme une équipe soudée et expérimentée. Cela a payé car nous avons réussi à inscrire deux buts. Si nous jouons de la même façon face au Burkina Faso, nous gagnerons la rencontre sans problème. Les individualités devront se mettre au service du collectif devant les Etalons.
•Comment expliquez-vous que certains pays (Cameroun, Egypte) soient en difficulté dans ces éliminatoires Can-Mondial 2010 ?
Le football africain a évolué ces dernières années. Lors de la dernière Can au Ghana, certaines équipes m'avaient déjà séduit. C'est pourquoi nous devons nous donner à fond dans ces éliminatoires Can-Mondial 2010. Toutes les équipes se valent désormais.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
•Comment vous portez-vous en cette période de vacances au pays?
Je suis à la fois heureux et triste.
•Pourquoi ?
J'aurai voulu être avec mes coéquipiers de la sélection. Mais cela me fait plaisir d'être là pour les encourager car ils en ont besoin. En Guinée, ils ont vraiment assuré. Je suis content d'être de retour chez moi. Tout simplement.
•Physiquement, comment vous sentez-vous ?
Je ne me porte pas trop bien. Cela fait un bon moment aussi que je ne joue plus en raison d'une blessure mais je me suis fait opérer il y a deux semaines. Je veux bien guérir avant de retrouver les terrains.
•De quoi souffrez-vous exactement?
Il y a longtemps que je traînais une blessure à la cheville droite. Je l'ai négligée. Cela peut faire maintenant 8 ans car c'est depuis l'époque où j'évoluais à Beveren en Belgique. Je me souviens que j'avais eu une entorse à la cheville droite. Et c'est ces dernières semaines que je ressentais beaucoup le mal. En fait, il s’agit d’un os qui a poussé de travers et qui m'empêchait de jouer. J'avais mal chaque fois que je courais. Il fallait que je me fasse opérer. C'était difficile de choisir le bon moment de l'opération car la sélection est engagée dans les éliminatoires Can-Mondial 2010.
•Finalement, vous avez choisi de monter sur le billard…
Oui. J'ai préféré passer sur la table d’opération maintenant afin de revenir plus fort pour la fin de ces éliminatoires. Le plus important est d'être avec le groupe et de pouvoir arriver au Mondial 2010. Voilà pourquoi je me suis fait opérer.
•Quelle est la durée de votre indisponibilité ?
Je suis out pour quatre semaines. Normalement, je dois reprendre la préparation avec Stuttgart dans un mois mais j'irai tout doucement.
•Vivez-vous mal votre éloignement de la sélection nationale ?
Absolument. J'ai suivi la rencontre Guinée-Côte d'Ivoire à la télé et j'ai eu mal de voir mes amis se battre sans moi. Mais c'est la vie ! Il faut la prendre du bon côté. Je ferai tout pour bien me rétablir et revenir vite chez les Eléphants.
•Beaucoup de choses ont été racontées pour justifier votre absence dans le groupe de Vahid Halilhodzic. Existe-t-il vraiment un problème entre votre entraîneur et vous ?
Non. Il n'y a jamais eu de problème entre Coach Vahid et moi. Face au Malawi, je n'étais pas aligné parce que l'entraîneur avait fait un autre choix. Si je ne suis pas dans le groupe aujourd'hui, c'est simplement parce que je me suis fait opérer.
•Le code de conduite des Eléphants ne stipule-t-il pas qu'en cas d'indisponibilité un joueur doit venir faire constater sa blessure ? Pourquoi n'êtes-vous pas venu faire constater votre opération ?
Je n'étais pas là simplement parce que je me suis fait opérer. Et après, je devais rester encore durant quelques jours là-bas pour mes soins. De toutes les façons, les dirigeants de la sélection étaient avertis car juste après l'opération j'ai appelé. J'ai toujours été professionnel. J'avais annoncé mon arrivée pour le mardi 9 juin afin de faire constater mon opération par tout le monde.
•Après la bataille de Conakry la semaine dernière, il y a celle de Ouaga qui arrive. Comment appréhendez-vous ce rendez-vous du 20 juin ?
En Guinée, nous avons joué comme une équipe soudée et expérimentée. Cela a payé car nous avons réussi à inscrire deux buts. Si nous jouons de la même façon face au Burkina Faso, nous gagnerons la rencontre sans problème. Les individualités devront se mettre au service du collectif devant les Etalons.
•Comment expliquez-vous que certains pays (Cameroun, Egypte) soient en difficulté dans ces éliminatoires Can-Mondial 2010 ?
Le football africain a évolué ces dernières années. Lors de la dernière Can au Ghana, certaines équipes m'avaient déjà séduit. C'est pourquoi nous devons nous donner à fond dans ces éliminatoires Can-Mondial 2010. Toutes les équipes se valent désormais.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
