Au lendemain de la manifestation monstre de l’opposition iranienne, plusieurs milliers de partisans de Mahmoud Ahmadinejad se sont rassemblés mardi après-midi à Téhéran, à l’appel des chefs religieux iraniens, pour exprimer leur soutien au pouvoir en place. Une nouvelle manifestation favorable à Mir Hossein Moussavi, le candidat réformateur contestant les résultats de la présidentielle de vendredi, a également eu lieu dans la capitale, alors que le Conseil des gardiens, la plus haute instance juridique du pays, s’est déclaré prêt à recompter une partie des bulletins de vote.
Le guide suprême de la révolution, l’ayatollah Ali Khamenei, a lancé un appel à l’unité nationale en dépité des manifestations des camps adverses et des incidents, et a estimé que les représentants des quatre candidats au scrutin de vendredi devraient être présents lors de tout recomptage partiel des bulletins.
“Dans cette élection, les électeurs avaient différentes” opinions, “mais ils croient également dans le système au pouvoir et soutiennent la République islamique”, a-t-il déclaré.En déplacement au Gabon à l’occasion des obsèques du président Omar Bongo, le président français Nicolas Sarkozy a jugé la situation en Iran “extrêmement préoccupante”, et dénoncé une réaction “brutale” et “totalement disproportionnée” du pouvoir.
“Le pouvoir prétend avoir gagné les élections haut la main. Si c’était vrai, on se demande bien pourquoi il faut mettre les opposants en prison, il faut réprimer avec une telle violence et tant de victimes les manifestations”, s’est-il indigné.
AP
Le guide suprême de la révolution, l’ayatollah Ali Khamenei, a lancé un appel à l’unité nationale en dépité des manifestations des camps adverses et des incidents, et a estimé que les représentants des quatre candidats au scrutin de vendredi devraient être présents lors de tout recomptage partiel des bulletins.
“Dans cette élection, les électeurs avaient différentes” opinions, “mais ils croient également dans le système au pouvoir et soutiennent la République islamique”, a-t-il déclaré.En déplacement au Gabon à l’occasion des obsèques du président Omar Bongo, le président français Nicolas Sarkozy a jugé la situation en Iran “extrêmement préoccupante”, et dénoncé une réaction “brutale” et “totalement disproportionnée” du pouvoir.
“Le pouvoir prétend avoir gagné les élections haut la main. Si c’était vrai, on se demande bien pourquoi il faut mettre les opposants en prison, il faut réprimer avec une telle violence et tant de victimes les manifestations”, s’est-il indigné.
AP
