Dans le cadre de la mise en œuvre de la gestion des déchets médicaux, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, en collaboration avec la Direction générale de l’hygiène publique, a élaboré un atelier du 08 au 10 juin dernier en direction des agents de santé, du grand public et des partenaires engagés sur ce terrain.
Au terme des travaux, l’atelier a recommandé aux agents de santé et au public de s’approprier et vulgariser les bonnes pratiques d’hygiène hospitalière, de la sécurité des injections et la gestion des déchets médicaux. Selon Dr Bitty Marie Josèphe, Directeur de la promotion de l’hygiène publique, 40% des prestataires de soins ne sont pas suffisamment formés et sensibilisés à la pratique de l’hygiène. Ajouté à cela 60% des praticiens qui ignorent les différentes méthodes du "lavage des mains", a-t-elle indiqué. De fait, la méthode conseillée aux agents de santé est de se laver les mains avant de porter les gants et se les laver ensuite à nouveau après la prestation. Il faut dans le même ton assurer la gestion séparée des déchets médicaux pour éviter qu’ils ne se retrouvent dans les ordures ménagères. L’atelier a également recommandé aux populations de s’abstenir des injections non nécessaires, de garder les hôpitaux propres en utilisant les poubelles. Il a été demandé aux partenaires et bailleurs de fonds d’accompagner la pérennité de ces activités pour le bien-être du personnel soignant et des populations.
Le Directeur général de l’hygiène publique, M. Alexandre N’Guessan, a quant à lui, placé un espoir certain en cet atelier dans l’atteinte de l’objectif escompté ; à savoir faire de l’hygiène une réalité en Côte d’Ivoire. Il est à signaler que l’utilisation abusive des injections les soins de santé est responsable chaque année d’environ 8 à 16 millions de cas d’infections du virus de l’hépatite B, 2 à 4 millions de cas de l’hépatite C et de 80 000 à 160 000 cas du Vih/Sida dans le monde.
Gueu Edison
Correspondant local
Au terme des travaux, l’atelier a recommandé aux agents de santé et au public de s’approprier et vulgariser les bonnes pratiques d’hygiène hospitalière, de la sécurité des injections et la gestion des déchets médicaux. Selon Dr Bitty Marie Josèphe, Directeur de la promotion de l’hygiène publique, 40% des prestataires de soins ne sont pas suffisamment formés et sensibilisés à la pratique de l’hygiène. Ajouté à cela 60% des praticiens qui ignorent les différentes méthodes du "lavage des mains", a-t-elle indiqué. De fait, la méthode conseillée aux agents de santé est de se laver les mains avant de porter les gants et se les laver ensuite à nouveau après la prestation. Il faut dans le même ton assurer la gestion séparée des déchets médicaux pour éviter qu’ils ne se retrouvent dans les ordures ménagères. L’atelier a également recommandé aux populations de s’abstenir des injections non nécessaires, de garder les hôpitaux propres en utilisant les poubelles. Il a été demandé aux partenaires et bailleurs de fonds d’accompagner la pérennité de ces activités pour le bien-être du personnel soignant et des populations.
Le Directeur général de l’hygiène publique, M. Alexandre N’Guessan, a quant à lui, placé un espoir certain en cet atelier dans l’atteinte de l’objectif escompté ; à savoir faire de l’hygiène une réalité en Côte d’Ivoire. Il est à signaler que l’utilisation abusive des injections les soins de santé est responsable chaque année d’environ 8 à 16 millions de cas d’infections du virus de l’hépatite B, 2 à 4 millions de cas de l’hépatite C et de 80 000 à 160 000 cas du Vih/Sida dans le monde.
Gueu Edison
Correspondant local
