Les Etalons sont en pleine confiance. Ils attendent de pied ferme les pachydermes ivoiriens, demain, au stade du 4 août de Ouagadougou.
C’est une ambiance particulière qui règne à Joly Hôtel. Où la sélection nationale Burkinabé a élu domicile, dans le quartier Ouaga 2000. Et dans l’après-midi d’hier, l’entraîneur des Etalons a réuni ses joueurs dans la salle de conférences de cet hôtel pour un ‘’defriefing’’. Si Paulo Duarte a conscience que la fièvre est montée dans la ville de Ouaga depuis l’arrivée des Eléphants, ce même jour (à 9h45mn), il a, selon certains de ces joueurs, affirmé que la sélection du Burkina Faso est à un virage important de son parcours au éliminatoires combinées Can/Mondial 2010. «Il nous a surtout dit de rester concentrés. Parce que le match contre la sélection ivoirienne est d’une extrême importance pour nous et nous pensons qu’il faut tout faire pour battre les Eléphants. Nous allons tout mettre de notre côté pour que la victoire dans ce match nous revienne», affirme le latéral gauche des Etalons, Madi Panatiguiri, dont le vœu est d’effacer de son esprit une défaite prise devant la Côte d’Ivoire en 2003. «Ce match est aussi, pour moi, un challenge personnel. Puisqu’à la CAN 2003, alors que nous étions en sélection junior, les Eléphanteaux de Côte d’Ivoire nous ont battus à la demi-finale et nous ont privés de la finale. Et pourtant, on jouait devant notre public, ici même. Depuis lors, je n’ai plus joué contre une sélection ivoirienne. Mais, aujourd’hui, nous avons muri». Comme pour dire que ses coéquipiers sont gonflés à bloc. Mieux, le milieu droit des Etalons, Jonathan Patroïpa, considéré comme le chouchou du public burkinabé, ne se fait aucun complexe des joueurs ivoiriens. «Nous aurons affaire à de grosses pointures du football mondial comme Didier Drogba, Yaya Touré… Mais, nous les connaissons parce que nous jouons tous en Europe. D’ailleurs, Guy Demel et moi jouons ensemble dans le même club à Hambourg. Ils ont un peu plus d’expérience que nous. Mais, nous allons jouer notre va-tout pour faire plaisir à notre public et surtout conforter notre position de leader dans le groupe E. C’est donc pour nous un match à gagner», soutient l’international burkinabé du club allemand de Hambourg. Pour les joueurs de la sélection burkinabé, il n’est donc pas question que la Côte d’Ivoire sorte vainqueur de cette confrontation. En tout cas, c’est le désir des Ivoiro-burkinabè des Etalons, le défenseur Charles Kaboré (Olympique de Marseille) et l’attaquant Issouf Koné (CFR Cluj de Roumanie). «Je vais jouer en défense et je vais stopper mon coéquipier en club Baki Koné. Il n’est pas question de le laisser », avertit l’olympien. Quand le Roumain, malgré une blessure contractée au genou (il ne sera pas aligné) souligne : «Je joue contre mon pays d’origine. Mais, cela n’enlève rien à ma détermination de gagner ce match. C’est l’état d’esprit de tout le groupe».
Adam Khalil
Envoyé spécial à Ouaga
C’est une ambiance particulière qui règne à Joly Hôtel. Où la sélection nationale Burkinabé a élu domicile, dans le quartier Ouaga 2000. Et dans l’après-midi d’hier, l’entraîneur des Etalons a réuni ses joueurs dans la salle de conférences de cet hôtel pour un ‘’defriefing’’. Si Paulo Duarte a conscience que la fièvre est montée dans la ville de Ouaga depuis l’arrivée des Eléphants, ce même jour (à 9h45mn), il a, selon certains de ces joueurs, affirmé que la sélection du Burkina Faso est à un virage important de son parcours au éliminatoires combinées Can/Mondial 2010. «Il nous a surtout dit de rester concentrés. Parce que le match contre la sélection ivoirienne est d’une extrême importance pour nous et nous pensons qu’il faut tout faire pour battre les Eléphants. Nous allons tout mettre de notre côté pour que la victoire dans ce match nous revienne», affirme le latéral gauche des Etalons, Madi Panatiguiri, dont le vœu est d’effacer de son esprit une défaite prise devant la Côte d’Ivoire en 2003. «Ce match est aussi, pour moi, un challenge personnel. Puisqu’à la CAN 2003, alors que nous étions en sélection junior, les Eléphanteaux de Côte d’Ivoire nous ont battus à la demi-finale et nous ont privés de la finale. Et pourtant, on jouait devant notre public, ici même. Depuis lors, je n’ai plus joué contre une sélection ivoirienne. Mais, aujourd’hui, nous avons muri». Comme pour dire que ses coéquipiers sont gonflés à bloc. Mieux, le milieu droit des Etalons, Jonathan Patroïpa, considéré comme le chouchou du public burkinabé, ne se fait aucun complexe des joueurs ivoiriens. «Nous aurons affaire à de grosses pointures du football mondial comme Didier Drogba, Yaya Touré… Mais, nous les connaissons parce que nous jouons tous en Europe. D’ailleurs, Guy Demel et moi jouons ensemble dans le même club à Hambourg. Ils ont un peu plus d’expérience que nous. Mais, nous allons jouer notre va-tout pour faire plaisir à notre public et surtout conforter notre position de leader dans le groupe E. C’est donc pour nous un match à gagner», soutient l’international burkinabé du club allemand de Hambourg. Pour les joueurs de la sélection burkinabé, il n’est donc pas question que la Côte d’Ivoire sorte vainqueur de cette confrontation. En tout cas, c’est le désir des Ivoiro-burkinabè des Etalons, le défenseur Charles Kaboré (Olympique de Marseille) et l’attaquant Issouf Koné (CFR Cluj de Roumanie). «Je vais jouer en défense et je vais stopper mon coéquipier en club Baki Koné. Il n’est pas question de le laisser », avertit l’olympien. Quand le Roumain, malgré une blessure contractée au genou (il ne sera pas aligné) souligne : «Je joue contre mon pays d’origine. Mais, cela n’enlève rien à ma détermination de gagner ce match. C’est l’état d’esprit de tout le groupe».
Adam Khalil
Envoyé spécial à Ouaga
