Depuis le mercredi dernier, se tient à Grand-Bassam, un séminaire sur le ''nouchi''. Une initiative du ministère de la Culture et de la francophonie, en collaboration avec l'Ufr des Langues, littératures et civilisations de l'Université de Cocody.
“Le nouchi en Côte d'Ivoire : Manifestation linguistique passagère du mal de vivre de la jeunesse, ou alternative possible d'une identité ivoirienne en construction'', c'est le thème autour duquel des spécialistes de la langue et des littéraires se sont réunis depuis mercredi dernier, à Grand-Bassam, pour parler le ''nouchi''. Cette rencontre qui enregistre la présence des linguistes et littéraires, permettra d'apporter un mécanisme de promotion à cette expression, et mieux, lui approprier une grammaire. Le séminaire organisé par le ministère de la culture et de la francophonie en collaboration avec l'Ufr des langues, littéraires et civilisations de l'université de Cocody, souhaite promouvoir le ''nouchi''. Le ministre Séry Bailly, président du comité scientifique, estime pour sa part que le nouchi vise à assumer sa marginalité. Il devrait dans ce cas, lui imposer une centralité qui la priverait de sa capacité subversive ou de contestation. “Je suis au nombre de ceux qui reconnaissent que le ''nouchi est une célébration de la joie d'être vivant”. A-t-il indiqué. Prenant la parole, le ministre de la Culture et de la francophonie, Kouadio Komoé Augustin, initiateur de cette rencontre, a précisé que c'est un jour historique. Avant de révéler que c'est la première fois que l'Etat lui-même, par le ministre de la Culture et de la francophonie, suscite une réflexion scientifique sur ce code, véritable phénomène social en Côte d'Ivoire. Notons que ce séminaire prend fin, aujourd’hui.
Maty Gbané
“Le nouchi en Côte d'Ivoire : Manifestation linguistique passagère du mal de vivre de la jeunesse, ou alternative possible d'une identité ivoirienne en construction'', c'est le thème autour duquel des spécialistes de la langue et des littéraires se sont réunis depuis mercredi dernier, à Grand-Bassam, pour parler le ''nouchi''. Cette rencontre qui enregistre la présence des linguistes et littéraires, permettra d'apporter un mécanisme de promotion à cette expression, et mieux, lui approprier une grammaire. Le séminaire organisé par le ministère de la culture et de la francophonie en collaboration avec l'Ufr des langues, littéraires et civilisations de l'université de Cocody, souhaite promouvoir le ''nouchi''. Le ministre Séry Bailly, président du comité scientifique, estime pour sa part que le nouchi vise à assumer sa marginalité. Il devrait dans ce cas, lui imposer une centralité qui la priverait de sa capacité subversive ou de contestation. “Je suis au nombre de ceux qui reconnaissent que le ''nouchi est une célébration de la joie d'être vivant”. A-t-il indiqué. Prenant la parole, le ministre de la Culture et de la francophonie, Kouadio Komoé Augustin, initiateur de cette rencontre, a précisé que c'est un jour historique. Avant de révéler que c'est la première fois que l'Etat lui-même, par le ministre de la Culture et de la francophonie, suscite une réflexion scientifique sur ce code, véritable phénomène social en Côte d'Ivoire. Notons que ce séminaire prend fin, aujourd’hui.
Maty Gbané