Sam Etiassé, préfet du département d'Abidjan, préfet de la région des Lagunes, qui pilote le plan d’organisation des secours en cas de catastrophes naturelles (ORSEC), ne veut pas perdre de temps. Il a pris hier un train de mesures pour accélérer l'exécution de ce plan. Parmi celles-ci, le déguerpissement ce matin des lavandiers (FANICO) situés à la lisière de la forêt du banco. Sam Etiassé, qui a eu hier une séance de travail avec les responsables du district d'Abidjan, a justifié cette opération. “L'eau qui vient de la forêt du banco ne peut pas aller dans la lagune Ebrié parce que bloquée par les pneus qu'ont installés les Fanico. Ils ont même mis du beton sur lequel ils lavent les habits. L'eau ne pouvant plus passer sous le pont, en cas de pluies diluviennes, une partie de l'autoroute est innondée. Il faut enlever ces pneus et détruire ce béton”, a t-il précisé. Autre mesure annoncée par Sam Etiassé : la destruction dans le bassin d'orage du quartier précaire du Banco 1, de toutes les maisons habitées, achevées ou en cours du construction. Pour lui, ce bassin d'Orage qui est une zone à risque, est un grand et gros creux où convergent toutes les eaux de ruissellement et dans lequel des habitants de ce quartier ont élu domicile. La fermeture de la bretelle (entre le dépôt Sotra et la petite mosquée de la Rivièra à Cocody), le désenclavement des routes à Abobo-té, la construction de la clôture du lycée d’Abobo sont prévus cette semaine. Il propose la création et l'aménagement de sites pour accueillir désormais tous les sinistrés des catastrophes naturelles comme cela s'est fait, dit-il, en Ethiopie.
Les endroits qu'il vise et entend réquisitionner sont le site bitumé de l'OCPV à Abobo, le vaste terrain de 2 à 3 hectares non encore exploité par le propriétaire (l'église Baptiste œuvres et mission à Yopougon), les trois hectares de terrain dégagés à Anyama par le maire de cette localité : “Il faut absolument créer de grands centres d'accueil”, a -t-il poursuivi.
Logiquement a -t-il lancé aux responsables du district d'Abidjan, chaque maire, chaque commune doit gérer ses sans-abri. “Les maires ne doivent plus laisser les gens s'installer sur des zones à risques. Ils doivent absolument créer des brigades de surveillance. A court terme, il faut en finir avec les quartiers précaires”, fait-il remarquer. Sam Etiassé, qui a également annoncé pour ce matin le déguerpissement des habitants situés dans un bassin d'orange du quartier précaire de Ayakro (à Yopougon), a sollicité l'aide matérielle du district d'Abidjan, pour le succès de ce plan. L'Office national de la protection civile (ONPC) dépourvu de moyens (qui n'a que deux ambulances)- et à qui le district d'Abidjan a promis de lui offrir d'autres ambulances a exprimé tout son soutien et son appui au colonel Sam Etiassé. Tout comme l'Ageroute, le ministère de la Construction et de l'Urbanisme.
Dernier point à l'ordre du jour abordé par Sam Etiassé et ses hôtes : l'inhumation des 21 victimes des pluies diluviennes qui se sont recemment abattues sur Abidjan.
Sam Etiassé a rassuré ses hôtes que leur inhumation sera prise en charge par l'Etat.
“Nous comptons sur le district d'Abidjan pour appuyer le plan ORSEC. Nous adopterons une méthodologie pour le succès de ce plan. Nous analyserons les mesures à prendre au niveau de chaque commune. Nous comptons beaucoup sur le fruit de vos réflexions”, a conclu le préfet de région des lagunes.
Le plan ORSEC existe depuis 30 ans par décret N°79-643 du 8 août 1979. Il porte organisation du plan de secours à l'échelon national en cas de catastrophes naturelles. Le ministre de l'Intérieur vient de le réactiver à la faveur des victimes des violentes pluies qui ont fait 21 morts à Abidjan.
Charles Bédé
Les endroits qu'il vise et entend réquisitionner sont le site bitumé de l'OCPV à Abobo, le vaste terrain de 2 à 3 hectares non encore exploité par le propriétaire (l'église Baptiste œuvres et mission à Yopougon), les trois hectares de terrain dégagés à Anyama par le maire de cette localité : “Il faut absolument créer de grands centres d'accueil”, a -t-il poursuivi.
Logiquement a -t-il lancé aux responsables du district d'Abidjan, chaque maire, chaque commune doit gérer ses sans-abri. “Les maires ne doivent plus laisser les gens s'installer sur des zones à risques. Ils doivent absolument créer des brigades de surveillance. A court terme, il faut en finir avec les quartiers précaires”, fait-il remarquer. Sam Etiassé, qui a également annoncé pour ce matin le déguerpissement des habitants situés dans un bassin d'orange du quartier précaire de Ayakro (à Yopougon), a sollicité l'aide matérielle du district d'Abidjan, pour le succès de ce plan. L'Office national de la protection civile (ONPC) dépourvu de moyens (qui n'a que deux ambulances)- et à qui le district d'Abidjan a promis de lui offrir d'autres ambulances a exprimé tout son soutien et son appui au colonel Sam Etiassé. Tout comme l'Ageroute, le ministère de la Construction et de l'Urbanisme.
Dernier point à l'ordre du jour abordé par Sam Etiassé et ses hôtes : l'inhumation des 21 victimes des pluies diluviennes qui se sont recemment abattues sur Abidjan.
Sam Etiassé a rassuré ses hôtes que leur inhumation sera prise en charge par l'Etat.
“Nous comptons sur le district d'Abidjan pour appuyer le plan ORSEC. Nous adopterons une méthodologie pour le succès de ce plan. Nous analyserons les mesures à prendre au niveau de chaque commune. Nous comptons beaucoup sur le fruit de vos réflexions”, a conclu le préfet de région des lagunes.
Le plan ORSEC existe depuis 30 ans par décret N°79-643 du 8 août 1979. Il porte organisation du plan de secours à l'échelon national en cas de catastrophes naturelles. Le ministre de l'Intérieur vient de le réactiver à la faveur des victimes des violentes pluies qui ont fait 21 morts à Abidjan.
Charles Bédé
